Témoins gênants

Un nouveau palier a été franchi dans la guerre que mène le gouvernement israélien de coalition dirigé par Benyamin Netanyahou dans la bande de Gaza, qui consiste à vouloir occuper physiquement l’ensemble du territoire, y compris les zones urbanisées qui ne seraient pas encore totalement détruites par les bombardements massifs. Le Premier ministre a exposé son plan d’occupation de Gaza destiné selon lui à démilitariser le territoire en désarmant le Hamas. Pour y parvenir, il va devoir une nouvelle fois déplacer les populations, déjà réduites à peau de chagrin et aggraver l’état de pénurie chronique de nourriture qui condamne les civils à une situation de famine endémique.

Le budget des Danaïdes

Selon la mythologie grecque, les 50 filles du roi Danaos avaient été condamnées à remplir éternellement aux Enfers un tonneau dont le fond était percé. L’expression en est restée pour désigner une tâche impossible ou sans fin. Le Premier ministre, François Bayrou, lui, sait pertinemment qu’il n’a pas l’éternité devant lui, et il a choisi de prendre les devants pour tenter d’enfoncer le clou de la préparation du budget 2026, alors que 2025 aura déjà bien du mal à se boucler sans déficit supplémentaire. C’est donc au cœur de l’été qu’il a « invité » les partenaires sociaux à se concerter sur certains points, notamment l’assurance chômage dont la dernière réforme ne remonte qu’à 6 mois.

L’affaire Jean Deshays

Le 7 mai 1948, dans le village des Raillères à la Plaine-sur-mer, un fermier modeste, Louis Emery, et sa femme, sont sauvagement agressés par deux malfrats cambrioleurs. Bousculés, roués de coups, Louis Emery décédera peu de temps après le départ de ses agresseurs emportant leur butin, sa femme restera handicapée physique jusqu’à la fin de ses jours.

Les gendarmeries de Pornic et de Paimbœuf contrôlent plus de 100 alibis, et interrogent des suspects, sans succès.

La proie et l’ombre

Dans le feuilleton de la guerre imposée à l’Ukraine par une Russie plus conquérante que jamais et qui devait être réglée en 24 heures par la seule aura d’un Donald Trump revenu aux affaires pour le plus grand bien de l’humanité, nous en étions restés à l’ultimatum annoncé par le président américain mettant son homologue russe en demeure d’arrêter les hostilités, ou à tout le moins de donner un signe de bonne volonté pour un cessez-le-feu. Rien de tout ça ne transparaissait vraiment malgré des échanges téléphoniques et l’envoi d’un émissaire américain russophile auprès de Vladimir Poutine, quand Donald Trump, juste avant de perdre la face en constatant que ses injonctions et menaces avaient fait long feu, a pu sortir de son chapeau un projet de rencontre au sommet.