Sacco et Vanzetti 2

Le deuxième procès du 31 mai au 14 juillet 1921 (un an après l’arrestation).

C’est dans une paranoïa ambiante (le tribunal et l’opinion publique sont influencés par l’attentat anarchiste de Wall Street, quatre mois après l’arrestation de Sacco et Vanzetti, qui a fait 38 morts et 200 blessés), avec un juge hostile, que va se dérouler le procès qui devient éminemment politique.

Fred Moore, l’avocat, affirme qu’ils sont poursuivis pour leurs convictions politiques, et que le procès fait partie d’un plan gouvernemental visant à arrêter le mouvement anarchiste aux USA.

Ultra haute sécurité

Depuis quelques jours, la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais, qui était en travaux depuis avril dernier, a commencé à accueillir de nouveaux « pensionnaires », 17 pour l’instant sur les 100 détenus considérés comme les plus dangereux, principalement des narcotrafiquants. Cet établissement, à haut degré de sécurité, est le premier d’une série de trois, un deuxième est prévu à Condé-sur-Sarthe dans l’Orne, et un troisième en Guyane. Ce projet de Gérald Darmanin fait suite à un constat accablant qui démontre que dans de nombreux cas, la criminalité organisée, que ce soit dans le domaine du trafic de stupéfiants, de la délinquance ou de la violence « ordinaire », continuait à s’exercer depuis les prisons, devenues des refuges pour les « caïds ».

Le prêche dans le désert

À trois, je reconnais l’état palestinien ! Emmanuel Macron a lancé le décompte en avril dernier dans un courrier adressé au président de l’Autorité palestinienne. Et de « un » ! Il a confirmé son intention en juin et devait en faire l’annonce pendant la Conférence internationale sur le règlement pacifique de la question de Palestine, évènement annulé pour cause de frappes sur l’Iran. Et de deux ! L’acte trois devrait être officialisé en septembre prochain lors d’une Assemblée générale des Nations unies à New York. À moins que nous ayons droit à de nouvelles tergiversations présidentielles. Deux et demi ! Deux trois quarts ! Dans l’espoir de rallier d’autres pays à notre cause.

L’esquive

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump n’a pas cessé de faire son propre éloge, comme au plus fort de sa campagne électorale. Au fur et à mesure que le temps passe, les citoyens américains sont forcés de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous, en particulier dans les relations avec Vladimir Poutine. Il lui avait pourtant servi sur un plateau un accord très avantageux, cédant par avance aux exigences de la Russie pour obtenir un cessez-le-feu, prélude à des pourparlers de paix. Lui qui avait promis la cessation des hostilités en quelques jours, puis en quelques mois, ne peut même pas escompter une issue favorable dans les années qui lui restent.