Sympatoche

C’est le qualificatif employé par les Guignols de l’info avant de disparaître corps et bien grâce, ou à cause, du rachat de Canal plus par Vincent Bolloré, à propos du Président de l’époque, Jacques Chirac. Celui-ci avait perdu la main au cours de son premier mandat, en décidant imprudemment de dissoudre l’Assemblée nationale, entraînant ainsi de nouvelles élections législatives et la perte de la majorité qui le soutenait. Ça ne vous rappelle rien ? Paradoxalement, la perte du pouvoir l’avait rendu plus sympathique aux yeux de ses contemporains, et il bénéficiait alors d’un capital de bonnes opinions, en ne faisant pratiquement rien.

Une dérive raciste sournoise

La pratique nous vient, comme souvent, des États-Unis. En franchissant l’Atlantique, elle ne s’est pas affranchie des problèmes potentiels qui caractérisent les risques d’une civilisation qui s’est construite sur des inégalités flagrantes liées à la couleur de peau ou le statut social. Au point que des études sérieuses font état d’une « ubérisation » de la société, en France et en Europe. Les travailleurs de ce secteur ont eu le plus grand mal à se faire reconnaitre comme des salariés de fait des plateformes qui les emploient, tout en les obligeant à se déclarer fictivement comme auto-entrepreneurs.

Budget : parcours du combattant ?

Ou chemin de croix pour le très catholique Premier ministre ? Une partie de la réponse devrait émerger dès aujourd’hui avec le vote par le Sénat du texte de loi de Finances 2025. Un vote sans suspense puisque la majorité sénatoriale, contrairement à l’Assemblée nationale, reste acquise au groupe qui forme le « socle commun » autour du gouvernement de François Bayrou. La discussion des choix budgétaires a cependant fait émerger quelques points intéressants. Par exemple, les concessions faites par le Premier ministre en direction du parti socialiste pour obtenir une absence de censure ont été confirmées, notamment le maintien des 4000 postes de l’éducation nationale qui devaient être supprimés par le projet de Michel Barnier.

Quand Elon rencontre Donald

Ce titre vous rappelle quelque chose ? C’est normal. Il est décalqué de celui d’un film de Rob Reiner, « Quand Harry rencontre Sally », une comédie romantique classique, dans laquelle tout le monde sait que les personnages principaux vont finir par se rendre compte qu’ils sont faits l’un pour l’autre et qu’ils doivent, de toute urgence, filer ensemble le bonheur parfait. Et c’est l’impression que me laisse le nouveau couple à la mode que forment le businessman richissime et le 47e président des États-Unis. Ces deux là étaient faits pour s’entendre comme larrons en foire, ou encore comme Clyde Barrow et Bonnie Parker. Là où le couple détonne, c’est qu’il incarne un nouveau genre, dont ni l’un ni l’autre ne veut officiellement.