Vers une dictature mondiale ?

On est obligé de se pincer pour y croire, mais tous les signaux envoyés par le président des États-Unis convergent dans ce sens. Celui qui avait annoncé pendant sa campagne électorale qu’il ne serait un dictateur « que » pendant les premières 24 heures de son mandat, est manifestement en train de prendre goût à l’impunité qui lui permet de faire exactement ce qui lui passe par la tête à un moment précis, quitte à l’annuler dans la seconde qui suit ou à le promulguer à nouveau, si son humeur a changé. Ses décisions successives sont tellement contradictoires et changeantes que désormais, il se croit obligé de préciser que ses projets les plus fous sont parfaitement sérieux.

Petite anatomie d’une langue*

Une langue se construit à partir d’une grammaire, système de règles permettant d’analyser les particularités et les structures des phrases à l’écrit comme à l’oral.

Le premier manuel connu, destiné à aider à la construction de phrases porteuses de sens pour communiquer, date de 100 ans avant J.-C, il établissait les bases d’une grammaire grecque. Puis les Romains élaborèrent une grammaire latine, qui reste actuellement la base de l’espagnol, de l’italien et du français, puis de l’anglais du XIe siècle.

Un jugement exemplaire

Le verdict est tombé dans le procès de Mounir Boutaa qui comparaissait devant la cour d’assises de Gironde pour le meurtre de son ex-femme, Chahinez Daoud dans des circonstances particulièrement horribles, puisque le meurtrier l’avait d’abord blessée à deux reprises aux jambes avant de l’asperger d’essence et de la brûler vive. La cour a suivi les réquisitions de l’avocat général en condamnant Mounir Boutaa à la peine maximale de réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Outre que les peines les plus sévères échouent à dissuader les agresseurs potentiels de passer à l’acte, et que les proches des victimes ne peuvent y trouver la moindre consolation, il me semble qu’il a manqué quelqu’un à ce procès.

Coupable, forcément coupable !

En parodiant Marguerite Duras qui écrivait de Christine Villemin, la mère du petit Grégory, accusée un temps d’avoir tué son propre fils, qu’elle était sublime, forcément sublime, on pourrait affirmer que Nicolas Sarkozy est une victime de sa propre notoriété dont l’innocence même serait la raison de l’acharnement médiatique et judiciaire qui entoure le procès du financement présumé illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Pour étayer sa défense, il en rajoute dans les qualificatifs pour tenter de convaincre les juges, mais surtout l’opinion, qu’il ne peut pas être coupable de faits aussi graves, et principalement, responsable de ce « pacte de corruption inconcevable, inouï, indécent ».