Connaissiez-vous Robert Fico ?

Je dois reconnaître honnêtement que le nom du Premier ministre slovaque, qui a pourtant dirigé son pays à 3 reprises, m’était largement étranger, avant qu’il soit la cible d’un attentat de la part d’un homme apparemment isolé, ancien responsable de sécurité, mettant sa vie en danger. Il faut dire que la Slovaquie, qui est membre à part entière de l’Union européenne et de l’OTAN, ne fait pas partie des pays les plus influents de notre espace politique et elle est surtout connue pour sa proximité avec Wladimir Poutine, tout comme la Hongrie de Viktor Orban. Robert Fico est un ancien communiste, qui n’a pas hésité à s’allier à l’extrême droite pour arriver au pouvoir.

Le caillou

C’est le surnom qui est donné à la Nouvelle-Calédonie par les descendants des « Caldoches », ces colons qui se sont installés dans ces territoires à partir de 1853, sous Napoléon III, à cause de l’existence de gisements de nickel très importants qui ont longtemps assuré la prospérité de l’archipel. Une richesse bien mal partagée avec les occupants historiques, les Kanaks, dont beaucoup souhaitent l’indépendance et la réclament toujours, malgré les votes négatifs successifs aux trois référendums d’autodétermination. Au cœur du litige entre les indépendantistes et les « loyalistes » se trouve l’épineuse question du corps électoral, qui est pour le moment gelé à la situation de 1998.

Un prof devant chaque classe

Telle était la promesse de la rentrée 2023, non tenue bien entendu, et qui sera renouvelée pour la future rentrée avec aussi peu de chances d’y parvenir, puisque l’on sait d’ores et déjà que le nombre de candidats aux concours de recrutement pour le premier comme le second degré sera nettement insuffisant au moins dans certaines académies pour permettre de pourvoir tous les postes nécessaires. Au point que le ministère de l’Éducation commence déjà à mettre en place le recrutement de professeurs contractuels qui seront lâchés dans la nature avec peu ou pas de formation professionnelle. Un recul d’une bonne soixantaine d’années, au temps des « titulaires-remplaçants » ou des « suppléants éventuels ».

La flemme olympique

Il reste encore plus de deux mois avant le début de l’évènement proprement dit, et j’ai l’impression que je sature déjà. Dans une première phase, on a beaucoup glosé sur les risques de toutes sortes, à commencer par le plus évident, le défi d’assurer la sécurité des spectateurs désireux d’assister aux épreuves olympiques en dépit des menaces inévitables de profiter de l’énorme caisse de résonance des Jeux de la part d’organisations ou d’individus en mal de notoriété. Faute d’évènements vraiment intéressants, les médias montaient en épingle le moindre incident qui pouvait conduire à un retard catastrophique du point de vue de l’image touristique de notre pays.