Père Fouettard

C’est le nouveau costume du ministre de l’Intérieur qui revendique, haut et fort, ce rôle en lançant une campagne de lutte contre les drogues, basée, de son aveu même, sur la culpabilisation des consommateurs de produits illicites. Le spot publicitaire de 30 secondes se veut résolument dissuasif en faisant porter la responsabilité de tous les méfaits des drogues sur les consommateurs, en espérant que cela suffira à faire baisser drastiquement un phénomène qui a tendance à gagner du terrain. Le ministre n’est sans doute pas naïf au point d’ignorer que les messages comminatoires et les photos choc qui ornent les emballages de cigarettes n’ont pas dissuadé un seul fumeur réellement accro à la nicotine, de s’en griller une petite.

La dernière dinguerie de Donald Trump

Si la France a réagi avec une certaine modération aux propos du président américain qui envisage très sérieusement de transformer la bande de Gaza en un complexe touristique géant d’où seraient exclus les Palestiniens, en privé, les conseillers de l’Élysée seraient beaucoup plus critiques à l’égard de Donald Trump au point de qualifier cette sortie médiatique de « dinguerie », tant elle parait relever de la provocation pure et simple. L’expression fait évidemment référence au film de 1976, la dernière folie de Mel Brooks, de et avec le comédien et réalisateur américain, qui fourmille de gags inoubliables.

Un scandale peut en cacher un autre

Depuis 1972, le scandale de l’espionnage de la convention démocrate du Watergate à Washington par de mystérieux cambrioleurs pour le compte du président Nixon est devenu emblématique de ces affaires d’état où des personnalités politiques sont impliquées. Au point que le suffixe « gate » a pu être accolé à toute affaire suspecte pour suggérer une similitude réelle ou supposée. Cette fois-ci, c’est le préfixe « water » qui pourrait bien révéler une affaire qui touche effectivement le groupe Nestlé dans son département d’eaux minérales naturelles et qui concerne des marques prestigieuses, telles que Perrier, Vittel, Contrex ou Hépar, par exemple.

Quand on fait des crêpes chez nous

Si le bon sens est la chose au monde la mieux partagée, selon René Descartes dans son fameux Discours de la méthode, car chacun pense en être suffisamment pourvu et n’en désire pas davantage, le monde entier plébiscite les crêpes sous toutes ses formes et les célèbre traditionnellement à l’occasion de la Chandeleur. Ce jour-là est souvent le seul dans l’année où les Français en consomment, et parfois se risquent à les préparer et à les cuire, avec des sorts divers et variables selon les compétences des chefs d’un jour manquant parfois cruellement de pratique. Pour des cuisiniers d’occasion, la performance la plus redoutable consiste à tenter de « tourner » la crêpe d’une main, l’autre tenant fermement un louis d’or pour les plus riches, promesse de fortune supplémentaire à venir.