Coquille vide

Si l’on en croit Donald Trump, nous serions à la veille d’un jour historique dont le monde se souviendra comme celui qui aura consacré le triomphe de sa politique dans le conflit israélo-palestinien. Les services de l’administration américaine ont tourné à plein régime ces derniers temps pour élaborer en une vingtaine de points un plan de paix présentable, nécessitant une bonne volonté des belligérants pour leur mise en œuvre sur le terrain, à commencer par une trêve effective passant par la libération des derniers otages en échange de celle de prisonniers palestiniens. Un processus déjà entamé précédemment et rompu avant son terme. Cette fois, Donald Trump a imposé sa démarche à Netanyahou, qui l’a acceptée formellement, persuadé que le Hamas refusera l’accord.

Tigre de papier

En qualifiant la Russie de « tigre de papier », une formule utilisée autrefois par Mao Zedong pour désigner son propre pays, les États-Unis d’Amérique, Donald Trump a, semble-t-il, visé juste. La formule a fait mouche si l’on en juge par les réactions du Kremlin, qui s’est évertué à réfuter les déclarations du président américain, qui a pris ses distances avec son homologue russe. Selon Trump, la Russie serait mal en point sur le plan économique, et sa situation financière en serait très affectée si les Européens cessaient de lui acheter du pétrole et du gaz pour se fournir aux États-Unis, ce qui est factuellement exact.

Adolescence

Dans le déroulement d’une vie, quatre étapes essentielles, l’enfance, l’adolescence, la maturité, la vieillesse. Chacune est caractérisée par un certain état d’évolution plus ou moins reconnue et intégrée à une conscience collective selon les cultures.

L’adolescence, considérée comme une crise, est une phase du développement humain, physique et mental qui s’étend de la puberté de 10 à 12 ans, à l’âge adulte de 18 à 25 ans.

Égalité devant la loi

À peine retombée l’onde de choc soulevée par la condamnation de Nicolas Sarkozy à de la prison ferme pour « association de malfaiteurs », que les conditions d’exécution de sa peine ont pris le pas sur la décision de justice elle-même et son bien-fondé. On continue naturellement à entendre les partisans de l’ancien président de la République clamer haut et fort son innocence totale des faits qui lui sont reprochés et mettre en doute l’impartialité des juges qui l’ont condamné, mais le grand public semble avoir pris acte de la décision de justice et ne pas en être si surpris.