En avoir ou pas

De quoi s’agit-il ? Vous l’aurez deviné, je pense, je veux parler des biceps du président de la République généreusement exposés la semaine dernière sur le site Instagram de la photographe officielle d’Emmanuel Macron, Soazig de La Moissonnière. On y voit en effet le président mis en scène dans une attitude de boxe, un sport qu’il pratique en effet assez régulièrement, et l’attention des internautes et des commentateurs politiques a été attirée par ces images suggérant qu’Emmanuel Macron se serait récemment doté d’une musculature impressionnante, surtout par comparaison avec des documents plus anciens.

Cocorico

C’est le chant de l’animal totem, symbole de la France, le coq ! Ce gallinacé considéré pour son courage et sa bravoure, sa générosité, sa ponctualité a été remarqué dès l’Antiquité où il apparaissait sur les monnaies gauloises.

Pour les chrétiens, au Moyen Âge on le perche en haut des clochers, il est censé attendre le retour de la lumière divine, selon les Évangiles, il annonce le jour nouveau et veille à ce que le diable ne s’approche pas.

Les ennemis de nos ennemis…

Sont parfois aussi nos ennemis. Le massacre froidement perpétré près de Moscou par l’organisation terroriste état islamique, nous a évidemment ramenés à 2015 et au Bataclan, quand la France était la cible désignée. Il faudra cependant attendre les résultats de l’enquête, si elle est menée avec transparence, pour connaître les détails et comprendre les circonstances exactes de cet attentat. Le doute sur les auteurs présumés semble d’ores et déjà levé. Contrairement aux accusations du pouvoir russe destinées à discréditer la Tchétchénie à l’époque et justifier une répression sévère voulue par le Kremlin, la revendication de l’acte terroriste par la branche Afghane de l’état islamique semble tout à fait plausible.

Flagrants délits

Aujourd’hui, je n’irai pas par quatre chemins. Puisque la mode semble définitivement lancée de pratiquer la dénonciation comme un des beaux-arts, au point d’être encouragée officiellement par l’administration agissant au nom de l’état, je n’aurai aucun scrupule à faire état de l’attitude et des propos de deux personnages sur l’antenne de BFMTV où ils ont leur rond de serviette et tentent d’incarner le bon sens et la modération, pour l’un, l’ordre et le droit pour l’autre. Le premier et le plus connu n’est autre que Christophe Barbier, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire l’Express, qui se pique de littérature et de théâtre et se pose généralement en arbitre des élégances, en se plaçant au-dessus de la mêlée pour rallier les hésitants à sa position moyenne d’extrême centre.