Le dedans et le dehors

Dans l’esprit du grand public, il est important de bien faire la distinction entre la vie à l’intérieur d’une prison, ou de tout autre lieu de « privation de liberté », et l’extérieur, où chacun peut faire ce qu’il veut, dans la mesure où il n’enfreint pas la loi. L’incarcération d’une personne n’est qu’une modalité parmi d’autres de purger une peine qui peut être aménagée selon divers critères. Pour ne pas troubler l’ordre public, il est indispensable de démontrer la réalité d’une punition qui s’applique aux personnes condamnées ou soupçonnées d’infractions graves. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait publié une circulaire en février dernier pour interdire les « activités ludiques » en détention après une polémique sur des massages soi-disant administrés en prison.

Le fou du Puy

On croyait le titre attribué une fois pour toutes au souverainiste en chef vendéen, Philippe de Villiers, qui a connu son heure de gloire quand il apportait quelques forces d’appoint à la droite traditionnelle, sous la forme de son Mouvement pour la France. Il était alors connu pour l’organisation en Vendée d’un spectacle, toujours visible avec grand succès, nommé « cinéscènie ». Le grand public ne connaissait pas à cette époque le travailleur de l’ombre, celui qui secondait Philippe de Villiers au Puy du Fou, avant de faire ses premières armes en politique, Bruno Retailleau. Et c’est l’éternel second couteau qui se retrouve propulsé sous les feux de la rampe en remportant largement hier la présidence du parti Les Républicains devant l’ancien favori tombé en semi-disgrâce, Laurent Wauquiez.

Travailleuses, travailleurs resuite

Au cours de la Ve République, en 1963, les mineurs commencent une grève illimitée, toutes les fédérations sont dans le mouvement, par solidarité, ils reprennent le travail le 5 avril en obtenant une augmentation des salaires et une quatrième semaine de congés payés.

La CFTC se déconfessionnalise et devient la CFDT en 1964, et décide un accord avec la CGT sur six objectifs de lutte.

Un peu en marge, le 24 mars 1967, à la faculté de Nanterre, 150 étudiants d’extrême gauche menés par Daniel Cohn-Bendit, occupent l’université, ils réclament la libre circulation des filles et des garçons dans les résidences universitaires, le droit à l’égalité et la liberté de la sexualité… d’autres universités suivront, on n’y voit le détonateur des « événements de mai 68 », car…

Je pèse mes mots

Du moins, j’essaie, et ce n’est pas facile quand il s’agit d’aborder des questions aussi sensibles que les conflits israélo-palestiniens ou la guerre d’agression de la Russie en Ukraine. Un des derniers à s’être fourvoyé en public, c’est l’animateur, ou devrais-je dire l’agitateur, Thierry Ardisson, qui a fait un parallèle entre Gaza et Auschwitz, en s’étonnant qu’un peuple martyr qui a subi l’horreur absolue de la Shoah puisse faire subir de telles atrocités au peuple palestinien en bloquant systématiquement l’aide humanitaire qui lui est destinée. Ardisson s’en est rapidement excusé auprès de ses amis juifs, en rappelant ses positions constantes contre l’antisémitisme.