Orange mécanique

On aura beau me dire et m’expliquer que le niveau de violence dont peuvent faire preuve les adolescents entre eux n’a pas véritablement augmenté depuis le siècle dernier, comme en témoigne le film de Stanley Kubrick datant de 1971 qui était supposé être une œuvre de science-fiction, l’accumulation de faits-divers touchant des jeunes, dont l’un a malheureusement abouti au décès d’un collégien de 15 ans à Viry-Châtillon, me pousse à m’interroger sur ce phénomène, comme vous probablement. Ce qui est peut-être le plus troublant, c’est l’incapacité des adultes, qu’ils soient parents, enseignants, éducateurs, ou simples citoyens comme moi à comprendre les motivations de cette violence, et à plus forte raison l’empêcher.

Condoléances

À part le diamant, ce meilleur ami de la femme selon Marylin Monroe, seuls les regrets seraient éternels. Et cependant, l’Assemblée nationale était invitée à se prononcer sur l’interdiction de substances chimiques, connues sous le nom générique de PFAS, prononcez pifasses, un acronyme du nom barbare des « produits per et polyfluoroalkylés », dont un est bien connu du public puisqu’il s’agit du téflon, commercialisé depuis 1945 sous la marque Téfal. La particularité des PFAS, qui leur a valu le surnom de « polluants éternels », c’est leur résistance presque infinie à la dégradation, qui conduit à une accumulation dans la nature puis dans le corps humain de toxiques susceptibles de désordres nuisibles à la santé.

L’erreur est humaine

Mais il faut éviter de donner au diable l’impression que l’on pourrait avoir de la compréhension pour ses œuvres funestes. Depuis l’origine de la guerre d’invasion de l’Ukraine par son puissant voisin russe, le président de la République française a tenté de se poser en intermédiaire, faiseur de paix entre les protagonistes, n’hésitant pas à payer de sa personne. Il a toujours affirmé que si Poutine l’appelait au téléphone, il prendrait la communication. Ce faisant, il s’est retrouvé, et nous avec lui, dans une position qui pourrait être interprétée comme une forme de reconnaissance du bien-fondé de l’agression, ce que la propagande russe n’a pas manqué de souligner.

Pour le moment ça va

On l’a un peu oublié. En tous cas en ce qui me concerne, cette scène mythique du film « la haine » datant de 1995 dans laquelle le protagoniste raconte : « c’est l’histoire d’un homme qui tombe de 50 étages (…) il se répète pour se rassurer, jusqu’ici tout va bien … » C’est un peu la métaphore de l’attitude du Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, qui s’accroche au pouvoir malgré les critiques de plus en plus vives provenant aussi bien de l’étranger que de sa propre opinion publique. Sa chute apparait donc comme inéluctable, sauf pour lui, qui se maintient artificiellement et contre toute logique.