Travailleuses, travailleurs resuite

Au cours de la Ve République, en 1963, les mineurs commencent une grève illimitée, toutes les fédérations sont dans le mouvement, par solidarité, ils reprennent le travail le 5 avril en obtenant une augmentation des salaires et une quatrième semaine de congés payés.

La CFTC se déconfessionnalise et devient la CFDT en 1964, et décide un accord avec la CGT sur six objectifs de lutte.

Un peu en marge, le 24 mars 1967, à la faculté de Nanterre, 150 étudiants d’extrême gauche menés par Daniel Cohn-Bendit, occupent l’université, ils réclament la libre circulation des filles et des garçons dans les résidences universitaires, le droit à l’égalité et la liberté de la sexualité… d’autres universités suivront, on n’y voit le détonateur des « événements de mai 68 », car…

Je pèse mes mots

Du moins, j’essaie, et ce n’est pas facile quand il s’agit d’aborder des questions aussi sensibles que les conflits israélo-palestiniens ou la guerre d’agression de la Russie en Ukraine. Un des derniers à s’être fourvoyé en public, c’est l’animateur, ou devrais-je dire l’agitateur, Thierry Ardisson, qui a fait un parallèle entre Gaza et Auschwitz, en s’étonnant qu’un peuple martyr qui a subi l’horreur absolue de la Shoah puisse faire subir de telles atrocités au peuple palestinien en bloquant systématiquement l’aide humanitaire qui lui est destinée. Ardisson s’en est rapidement excusé auprès de ses amis juifs, en rappelant ses positions constantes contre l’antisémitisme.

L’affaire du pochon

L’abondance de l’actualité de la semaine écoulée ne m’a pas permis d’évoquer un soi-disant scandale international en marge du déplacement des chefs d’État européens qui se sont rendus en train de nuit à Kiev apporter leur soutien au président ukrainien Zelensky. À cette occasion, une courte vidéo a été tournée par un journaliste pour illustrer l’entente plus que cordiale entre les dirigeants attablés dans un wagon avant le départ. Plus que souriants, ils sont hilares, et une internaute facétieuse nous en explique la raison : sur la table, ce qu’elle nous présente comme un pochon de cocaïne et se révèlera être tout bêtement un mouchoir en papier usagé, peu photogénique, qu’Emmanuel Macron enlève du champ, discrètement, du moins le croit-il.

La meilleure défense

Ce serait l’attaque, selon une formule attribuée parfois à Napoléon Bonaparte ou à Joachim du Bellay. Si l’origine en est incertaine, sa justesse en est généralement admise, et c’est probablement sur le conseil de son entourage que François Bayrou a adopté cette stratégie pour se justifier devant la commission parlementaire qui l’entendait hier sur son rôle dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Betharram ». Il comparaissait devant cette commission multipartisane à divers titres. Dont celui de ministre de l’Éducation à l’époque des faits de violences physiques et sexuelles révélés par leurs victimes dans l’établissement privé où il a scolarisé plusieurs de ses enfants et dans lequel son épouse enseignait le catéchisme.