La charrue avant les bœufs

Alors que tout le monde, moi le premier, considérait que le vote de confiance demandé par François Bayrou ne pouvait être que son rejet net et sans appel, bien que le Premier ministre ait consciencieusement fait semblant du contraire en affichant une sérénité de façade, nous avons été surpris de l’ampleur du résultat, qui démontre que si les groupes d’opposition ont fait le plein des votes négatifs, les derniers soutiens du régime ont peiné à mobiliser en faveur du gouvernement en place. Le résultat est donc sans ambiguïté avec un score de 364 « contre » et 194 « pour ».

Loi du mort-kilomètre

La hiérarchie de l’information est soumise à ce que l’on appelle couramment le principe de proximité, qui veut qu’un évènement nous touche d’autant plus qu’il se rattache à nous d’une manière ou d’une autre. De telle sorte que l’on a pu établir un ratio basé sur le nombre de victimes d’un fait divers, rapporté à l’éloignement géographique de l’évènement. D’où cette expression choquante de mort-kilomètre, qui a trouvé une nouvelle illustration pas plus tard que la semaine dernière. En effet, on apprenait le 3 septembre dernier qu’un funiculaire avait déraillé à Lisbonne, entraînant la mort de 15 personnes et faisant 23 blessés.

Le monde à l’envers

L’affaire Henriette Caillaux, scandale de la IIIe République.

Les protagonistes : Joseph Caillaux, ex-président du Conseil, ministre des Finances sous le gouvernement Doumergue, est un homme politique dont l’itinéraire est allé des républicains modérés au parti radical dont il est devenu leader. Pacifiste convaincu, il essaie d’éviter la guerre avec l’Allemagne et il préconise un seul impôt progressif sur le revenu. Il se rapproche des socialistes, Jaurès sera un de ses soutiens, il participera d’ailleurs à la création de « l’Humanité… »

La guerre des Douanes aura-t-elle lieu ?

Il ne fait de doute pour personne que Donald Trump vise plus que jamais le prix Nobel de la paix en se vantant d’avoir mis fin à pas moins de 7 conflits tout en peinant à exercer la moindre influence sur Vladimir Poutine, qui le « balade » allègrement depuis son retour à la Maison-Blanche, sans encourir davantage de pression qu’une « déception » de sa part. Le président américain, qui fait volontiers usage de la menace de droits de Douane astronomiques, se montre d’une rare indulgence à l’égard de son « ami » russe, à qui il passe tous les caprices.