Constat d’échec

J’entendais dernièrement un reportage sur la situation alarmante des mineurs supposés devoir être protégés contre les aléas de la vie lorsque leur famille est absente ou défaillante. Les enfants sont souvent les premières victimes de situations qui les dépassent, et la société a mis en place des structures supposées leur venir en aide, sous la forme d’une aide sociale à l’enfance. Le texte fondateur de la politique sociale en faveur des mineurs, qui n’a jamais été abrogé, c’est l’ordonnance de 1945, une période où la situation des enfants était particulièrement dramatique, après la guerre et le nombre d’orphelins qui avait progressé de manière exponentielle.

Jalousie

Voilà un sentiment, et une émotion, qui fait partie de la panoplie des ressentis humains.

C’est une émotion complexe aux origines souvent passionnelles, qui provoque un désarroi intense pour celui qui la ressent.

Fondée sur le désir de posséder la personne aimée, accompagnée de la crainte de la perdre au profit d’un rival, elle peut déclencher la colère, les pleurs, les angoisses, le plus souvent disproportionnées, entraînant une perte de contrôle, et une réelle souffrance. C’est un sentiment qui, par excès, devient dysfonctionnement véhiculant confusion, agressivité, anxiété, parfois terreur.

Toute peine mérite salaire

Voilà ce que l’on m’a seriné depuis mon enfance, déjà lointaine, comme une évidence, une sorte de morale immanente avec pour corollaire que cette rémunération était supposée équitable en fonction de l’utilité sociale du travail fourni, ou du profit qu’elle pouvait générer. Accessoirement, il était généralement admis que selon le lieu où l’on venait au monde ou l’aide active que pouvait apporter la famille ou le milieu dont on était issu, on pouvait accéder à des fonctions plus ou moins prestigieuses et bien payées. Il suffisait pour cela de s’en donner la peine et de posséder les qualités requises. De nos jours, un président pourrait dire « qu’il suffit de traverser la rue ».

La clémence d’Audrey (Lamy)

L’affaire remonte à 2022, quand la villa que possède l’actrice dans la région de Montpellier a été cambriolée en son absence, pendant qu’elle tournait dans le nord de la France. Elle n’a été connue que récemment, quand les auteurs présumés ont été retrouvés, interpelés et jugés au début du mois. Ceci serait déjà en soi un sujet d’intérêt, tant les vols au domicile de célébrités se sont multipliés ces dernières années, parfois en présence de leurs victimes, ou au contraire en étant sûr de leur absence, comme certains footballeurs pendant leur match. J’ignore le détail de l’enquête, mais la police semble avoir fait diligence, ainsi que la justice.