Donald Super Trump

Certes, le président américain n’a pas décroché le prix Nobel de la paix qu’il espérait jusqu’au dernier moment et qui a été attribué à l’opposante principale au pouvoir personnel contesté de Nicolas Maduro au Venezuela, Maria Corina Machado, mais ce n’est que partie remise, et il conserve toutes ses chances pour l’année prochaine. À condition toutefois de réussir à débloquer la situation en Ukraine, alors que ses relations avec Vladimir Poutine piétinent sous des apparences de cordialité. Donald Trump semble avoir enfin compris qu’il ne fallait pas croire son homologue russe sur parole et que ses ambitions territoriales restaient intactes.

Coupable, forcément coupable

Depuis que Marguerite Duras a lancé son apostrophe célèbre sur la responsabilité supposée de Christine Villemin, « sublime, forcément sublime », dans la mort du petit Gregory, son fils, retrouvé sans vie dans la Vologne, il y a exactement 41 ans, on a été tenté de la paraphraser dans toutes les affaires criminelles non élucidées formellement. C’est le cas du procès Jubillar qui se tient actuellement et qui est rentré dans sa phase ultime, avec les réquisitions et les plaidoiries attendues de la défense. Dans une affaire où il n’existe pas de preuves matérielles, ni même de certitude de la mort de la victime, ni de scène de crime ni d’aveux, tout converge cependant vers la culpabilité du mari.

Un instant suspendu

C’est celui où Sébastien Lecornu a prononcé les mots attendus par les députés socialistes, ceux de « suspension de la réforme des retraites » pour accepter de ne pas censurer le gouvernement, au moins immédiatement. Le Premier ministre a effectivement pris cet engagement, mais il l’a fait de manière suffisamment alambiquée pour introduire un court instant de doute sur le fait que cet engagement était sincère et fiable. Au point qu’aujourd’hui Marine Le Pen se pose publiquement la question d’une « vraie-fausse suspension » et réclame toujours une dissolution de l’Assemblée nationale pour servir ses propres intérêts.

French Touch

« Nul n’est prophète en son pays » a-t-on l’habitude de dire. Le mouvement musical reconnu internationalement comme le plus typique de notre culture moderne, et exemplaire du génie français, si toutefois il existe, présente la caractéristique paradoxale de ne s’exprimer qu’en anglais et apparait donc pour des béotiens comme moi comme une émanation d’une culture anglo-saxonne. Il existe cependant bel et bien un courant mondialement reconnu de musique techno, porté par des DJ français ou des groupes aussi célèbres que Daft Punk ou Justice. Dans un tout autre domaine, c’est dans la discipline économique que la France produit quantité de spécialistes, alors que le pays n’est pas dans une santé particulièrement florissante en ce moment.