Égalité devant la loi

À peine retombée l’onde de choc soulevée par la condamnation de Nicolas Sarkozy à de la prison ferme pour « association de malfaiteurs », que les conditions d’exécution de sa peine ont pris le pas sur la décision de justice elle-même et son bien-fondé. On continue naturellement à entendre les partisans de l’ancien président de la République clamer haut et fort son innocence totale des faits qui lui sont reprochés et mettre en doute l’impartialité des juges qui l’ont condamné, mais le grand public semble avoir pris acte de la décision de justice et ne pas en être si surpris.

Vingt ans après

Aucun commentateur politique n’avait annoncé, même comme une hypothèse, le verdict qui a été rendu hier, condamnant l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, à une peine de prison ferme de 5 ans, assortie d’une mesure d’exécution provisoire, qui annule par avance le caractère suspensif de l’appel qu’il ne manquera pas de déposer. Ce qui signifie que Nicolas Sarkozy, tout en étant techniquement présumé innocent jusqu’à un nouveau procès qui confirmera, ou non, sa culpabilité, pourrait être placé sous mandat de dépôt dès le 13 octobre prochain et incarcéré rapidement. Le verdict a été diversement accueilli selon les préférences partisanes. Pour ma part, c’est l’aspect d’exécution provisoire qui m’a le plus frappé.

Drôle de drame

Comme tout un chacun, je me suis intéressé à l’affaire Jubillar et au procès du mari, Cédric Jubillar, qui s’est ouvert cette semaine à Albi pour tenter d’élucider la disparition de Delphine Jubillar, son épouse, en décembre 2020. Le procès s’est ouvert pour juger de la culpabilité d’un homme dans un crime sans preuve matérielle, sans aveux, sans corps, sans scène de crime. La cour d’assises devra donc se contenter d’apprécier la crédibilité d’un « faisceau d’indices graves, précis et concordants », tels qu’ils ont pu être établis par l’enquête. En pratique, toutes les autres hypothèses étant écartées, la gendarmerie a été amenée à privilégier la piste d’un crime, dont l’auteur le plus probable serait le mari, qui n’acceptait pas la séparation voulue par son épouse.

Docteur Trump et Mister Bern

Vous l’ignoriez peut-être, ou vous l’aviez oublié, le président des États-Unis n’est pas seulement une immense personnalité politique, un faiseur de paix comme l’on n’en rencontre guère qu’une fois par siècle, et encore, mais aussi un puits de science, au fait des développements les plus récents de la recherche et qui n’hésite pas, dans sa grande bonté, à faire part de ses connaissances scientifiques au grand public et à lui prodiguer ses conseils avisés. Lors d’une conférence de presse, il a alerté l’opinion sur la dangerosité que présenterait une molécule présente dans de nombreux médicaments, le paracétamol, indiqué dans les traitements contre douleurs et fièvre.