Maître Jacques et Harpagon

L’annonce du déficit public officiel pour l’année 2023, qui s’établit à 5,5 % du produit intérieur brut, a constitué un démenti cinglant à l’optimisme de circonstance affiché par Bercy, qui avait tablé sur 4,9 %, déjà très au-dessus de la barre fatidique des 3 % qui est toujours l’objectif du gouvernement, qu’il espère contre toute vraisemblance atteindre en 2027. Pourquoi ne peut-on pas croire sur parole Bruno Le Maire quand il affirme que nous pouvons y parvenir sans augmenter les impôts ? Peut-être parce que nous sommes un peuple cartésien et que nous ne voyons pas comment ce qui n’a pas été possible jusqu’à présent le deviendrait sans un renversement de la logique pratiquée par le ministère de l’Économie.

En avoir ou pas

De quoi s’agit-il ? Vous l’aurez deviné, je pense, je veux parler des biceps du président de la République généreusement exposés la semaine dernière sur le site Instagram de la photographe officielle d’Emmanuel Macron, Soazig de La Moissonnière. On y voit en effet le président mis en scène dans une attitude de boxe, un sport qu’il pratique en effet assez régulièrement, et l’attention des internautes et des commentateurs politiques a été attirée par ces images suggérant qu’Emmanuel Macron se serait récemment doté d’une musculature impressionnante, surtout par comparaison avec des documents plus anciens.

Cocorico

C’est le chant de l’animal totem, symbole de la France, le coq ! Ce gallinacé considéré pour son courage et sa bravoure, sa générosité, sa ponctualité a été remarqué dès l’Antiquité où il apparaissait sur les monnaies gauloises.

Pour les chrétiens, au Moyen Âge on le perche en haut des clochers, il est censé attendre le retour de la lumière divine, selon les Évangiles, il annonce le jour nouveau et veille à ce que le diable ne s’approche pas.

Les ennemis de nos ennemis…

Sont parfois aussi nos ennemis. Le massacre froidement perpétré près de Moscou par l’organisation terroriste état islamique, nous a évidemment ramenés à 2015 et au Bataclan, quand la France était la cible désignée. Il faudra cependant attendre les résultats de l’enquête, si elle est menée avec transparence, pour connaître les détails et comprendre les circonstances exactes de cet attentat. Le doute sur les auteurs présumés semble d’ores et déjà levé. Contrairement aux accusations du pouvoir russe destinées à discréditer la Tchétchénie à l’époque et justifier une répression sévère voulue par le Kremlin, la revendication de l’acte terroriste par la branche Afghane de l’état islamique semble tout à fait plausible.