Nouveaux commerçants…

Nouveaux consommateurs ?

La crise du covid 19 confinant les gens et interdisant l’accès à de nombreux magasins n’a fait qu’amplifier un phénomène lié au développement technologique d’Internet : le e-commerce, qui a généré 112 milliards d’euros en 2019 !

On connaît les plus grandes plates-formes, Amazon, Mano Mano, Ali Baba, Rakuten, qui « monopolisent » une grande partie des achats du consommateur moyen. Ce dernier y trouve des avantages : des prix, des livraisons à domicile, un grand choix, des retours possibles en cas d’insatisfaction, des remboursements rapides, des promotions, des réductions, des produits reconditionnés, des garanties…

Objection, votre honneur

À force de regarder des séries américaines à la télévision, nous sommes devenus presque plus familiers de leurs procédures judiciaires que de la nôtre. Des présidents de tribunaux sont parfois obligés de reprendre des jeunes mis en cause qui leur donnent du « votre honneur » qui n’a pas cours en France. Cette apparente familiarité a toutefois ses limites et l’opinion française aura du mal à comprendre le verdict de non-culpabilité qui vient d’être rendu à Kenosha dans le Wisconsin à l’égard de Kyle Rittenhouse, qui a tué deux personnes et blessé une troisième au cours d’une nuit d’émeute en 2020.

Coup bas

Le thème du jour devait être le harcèlement scolaire, et j’y reviendrai sûrement, car il mérite notre attention. Je regardais donc un reportage sur cette question dans une émission de BFMTV, où les lieux communs se succédaient gentiment, car le sujet, hélas, n’est pas nouveau. Alors que les intervenants ronronnaient à qui mieux mieux et que la somnolence me guettait, j’ai été pris en traitre par une attaque pour le moins inattendue, une charge virulente contre le service public en général, et l’éducation nationale en particulier, responsable de tous les maux, de la part d’une personne présentée comme « journaliste politique de BFMTV ».

Iel

Branle-bas de combat dans la sphère médiatico-politique ! le dictionnaire le Robert vient d’admettre le pronom neutre, iel, contraction de « il » et de « elle », dans sa version en ligne, en attendant de l’incorporer éventuellement dans sa version papier. La polémique a mobilisé jusqu’au ministre de l’Éducation, qui semble disposer de beaucoup de temps libre en ce moment. Si l’on en croit Jean-Michel Blanquer, ni l’écriture inclusive ni ce néologisme d’usage récent, ne représenteraient « l’avenir de la langue ». Sauf que la question n’est pas là. Il ne s’agit pas ici de la reconnaissance officielle d’un terme, telle que pourrait le faire l’Académie française.