La poutre biélorusse

Difficile de passer à côté de l’énorme poutre qui dépasse de l’œil du voisin dictateur du Bélarus, Alexandre Loukachenko, qui se sert de toute une population étrangère, en provenance d’Irak, de Syrie, ou d’autres régions martyres du Proche-Orient, pour se venger de l’Union européenne qui met en doute sa légitimité. La Biélorussie a fait venir par charters entiers des candidats à l’immigration en Europe, via la Pologne ou les pays baltes. Les Polonais ne les laissent pas passer et les Biélorusses les empêchent de revenir sur leurs pas. Plusieurs milliers de migrants sont ainsi pris entre deux feux, dans la neige et le froid, malgré les efforts de quelques ONG.

FOG

Ces trois lettres désignent un personnage du journalisme et de la vie politique française extrêmement connu, Franz-Olivier Giesbert, membre d’un club très fermé où ne figure guère qu’un autre intellectuel branché, BHL, Bernard-Henri Lévy. Mais c’est également un nom commun, qui signifie en anglais « brouillard » et lui va donc comme un gant, tant il s’applique à brouiller les pistes pour faire passer son opportunisme pour de l’éclectisme. Et donc, FOG sort un nouveau livre, Histoire intime de la 5e république, dans lequel il déclare sa flamme toute récente à l’égard de son fondateur, le général de Gaulle.

Je ne sais rien, mais je dirai tout

J’avoue. Je porte un intérêt peut-être excessif pour les informations que l’on classe généralement dans la rubrique des « faits-divers », qui, en réalité, ne sont pas si divers que cela. La plupart du temps, on y retrouve des éléments de violence, parfois de blessures, ou plus graves encore. Comme beaucoup de Français, j’ai suivi les aventures feuilletonnesques d’un Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné d’avoir tué toute sa famille avant de disparaître. C’est souvent cet élément de mystère, qui, je crois, intéresse l’opinion jusqu’à la fascination parfois.

Comme au bon vieux temps

Par un « hasard » du calendrier qui ne relève en rien de la coïncidence, le président de la République en exercice s’est adressé aux Français le jour même de l’anniversaire de la mort du fondateur de la 5e république. Charles de Gaulle avait pour habitude de convoquer la presse à intervalles réguliers pour exposer ses projets au cours de « grand-messes » retransmises à la télévision. Quelques journalistes triés sur le volet étaient autorisés à poser des questions soumises à l’avance au président et soigneusement choisies par lui. L’exercice était convenu et ne souffrait d’aucune exception.