Zemmourisation

Encore un néologisme me direz-vous, mais ô combien adapté à la déclaration pour le moins inquiétante du candidat Montebourg à l’élection présidentielle. Lui qui revendique son appartenance à la gauche, qui prétendait en incarner le renouveau en s’opposant à la ligne « officielle » de son parti et en critiquant la mollesse de son président, François Hollande, a tenu des propos qu’Éric Zemmour lui-même a salués ironiquement en soulignant le ralliement de l’ancien ministre à ses thèses sur l’immigration. Arnaud Montebourg a voulu montrer les muscles en indiquant vouloir « taper au portefeuille » les pays qui refusaient de reprendre leurs ressortissants expulsés par la France.

Le cancre

Sans doute connaissez-vous ce poème de Jacques Prévert, qui commence ainsi :

« Il dit non avec la tête, mais il dit oui avec le cœur, il dit oui à ce qu’il aime, il dit non au professeur »

Ce sont ces mots qui me sont revenus spontanément à la mémoire en entendant le discours d’Éric Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France à Lourdes, discours par lequel l’église acceptait de reconnaître sa responsabilité dans les crimes de violence et d’agressions sexuelles depuis plus de 70 ans.

La télévision, « la box » et moi

Deux incidents techniques, arrivés en 24 heures coup sur coup, m’ont plongée dans un abîme de réflexion sur mon « enchainement » à la technologie !

 D’abord la télévision, un rapide historique quant à son évolution, l’intrusion de « cette étrange lucarne » dans la vie des citoyens a commencé dès les années 1935.

Les illusions perdues

Dans le film adapté de Balzac sorti récemment sur les écrans, Lousteau, le rédacteur en chef du journal, utilise une expression attribuée à Yvan Audouard : « une fausse nouvelle plus un démenti, cela fait deux informations pour le prix d’une ». De nos jours, la version moderne de la rumeur, s’appelle comme il se doit d’un anglicisme et prend le nom de « fake news ». Et elle ne fait plus guère vendre de papier, mais elle génère des clics synonymes de recettes publicitaires. La machine médiatique s’est encore emballée cette semaine avec l’affaire du « pullgate ».