Khatira

Khatira est une jeune fille afghane de 14 ans, qui a trouvé refuge en France avec sa famille en 2018, et qui est menacée d’expulsion avec ses parents et son frère, alors que les talibans ont repris le pouvoir et que son père risquerait sa vie s’il retournait en Afghanistan, comme opposant notoire au nouveau régime. Elle racontait son histoire face caméra dans un reportage de la série « Brut » *. La grande puissance de ce témoignage, c’est de rendre concrètes des abstractions que l’on connait sans forcément pouvoir les imaginer quand on ne les a pas vécues.

La raison du plus fort

C’est une affaire entendue, nous vivons en démocratie. Ce qui signifie que les décisions sont prises au nom d’une majorité, plus ou moins large, de citoyens à jour de leurs cotisations et que les autres, par définition moins nombreux, sont supposés accepter, de bonne grâce ou non. Sur le papier, ça se tient. Dans sa grande sagesse, le législateur a cependant prévu des exceptions qui confirment la règle. Par exemple, les modifications à la loi suprême, la constitution, doivent être approuvées par une majorité plus forte des trois cinquièmes du parlement réuni en congrès.

Le socle ou le palier

Les éminents spécialistes des sondages se disputaient gravement la semaine dernière pour savoir s’il fallait considérer la stagnation toute récente des intentions de vote en faveur du non candidat à l’élection présidentielle comme un coup d’arrêt ou comme une consolidation de ses positions. Autrement dit, si les 13 à 17 % réunis par Éric Zemmour, représentaient un palier dans un escalier qui pouvait tantôt monter, tantôt descendre, ou un socle soutenant fermement une future statue qui ne pouvait que s’élever. La dernière vague de sondages semble indiquer un tassement, voire une régression du presque candidat.

Manquement !

Pour une fois l’invitée du dimanche manque à son devoir… débordée par les travaux dans sa maison.

Elle vous donne rendez-vous la semaine prochaine en vous souhaitant un bon dimanche