Concilier l’inconciliable

Les nouvelles accusations de violences sexuelles contre Nicolas Hulot nous mettent dans l’embarras, d’un point de vue légal et moral. Évidemment, je ne peux que me féliciter que les victimes osent à présent parler plus ouvertement, même si cela reste une démarche difficile. La société et l’opinion ont indiscutablement avancé sur ce point, et les témoignages ne sont plus systématiquement rejetés notamment par la police ou l’entourage, même s’il reste beaucoup à faire sur ce point. D’un autre côté, les accusés dans ces affaires doivent pouvoir se défendre comme les y autorise la loi, et le jugement médiatique ne doit pas se substituer au cadre légal.

Il faut manger pour vivre… et non vivre pour manger ! « L’Avare »

 Cet aphorisme emprunté à Socrate, m’a ouvert quelques réflexions que je me contenterai de situer dans les pays dits riches, le problème de la faim dans le monde où 11 personnes meurent de faim chaque minute méritant beaucoup plus de développement !

Enough is enough

… et trop c’est trop. Cette fois, la coupe est pleine, et si je ne suis pas toujours d’accord, loin de là, avec les réactions d’Emmanuel Macron, sa réponse à la nouvelle provocation de Boris Johnson, non seulement ne m’est pas apparue comme exagérée, mais elle me parait petit bras. Rappelons les faits. Le Premier ministre britannique a demandé à la France de reprendre « ses migrants » arrivant en Grande-Bretagne, dénonçant unilatéralement les modalités d’un accord de 2003 signé entre la France et le Royaume-Uni et révisé à de nombreuses reprises, par lequel la frontière physique entre les deux pays se trouve « délocalisée » sur le territoire français.

Le monde à l’envers

C’est quand même un peu fort de café. Au 49e jour du procès des attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris, quatre des principaux accusés ont refusé d’être extraits de leurs cellules pour assister aux débats du jour, sous prétexte que les enquêteurs belges qui devaient être entendus le seraient de manière anonyme et en visioconférence, et non en présence physique. Nous sommes bien d’accord que des accusés ont droit d’être défendus et bénéficier, malgré les évidences et parfois leurs aveux circonstanciés, d’une présomption d’innocence, jusqu’à leur condamnation éventuelle.