Shocking !

Depuis le temps que Boris Johnson ne rate aucune occasion de se payer notre tête et de faire de la France son souffre-douleur favori, j’avoue que je ne suis pas fâché de pouvoir enfin et pour une fois lui rendre la monnaie de sa pièce, même si nous ne partageons pas la même devise. Pour mémoire, il faut rappeler que depuis que Boris Johnson a été désigné « prime minister » du Royaume-Uni, il n’a eu de cesse de nous attribuer tous les maux qui frappaient les sujets de sa gracieuse majesté, tandis qu’il nous poignardait dans le dos à chaque occasion, que ce soit sur la question des migrants, la gestion des permis de pêche en Manche ou les contrats d’armement avec l’Australie.

Mélange des genres

Si la politique est l’art de répondre aux questions que l’on ne vous a pas posées tout en esquivant celles sur lesquelles on ne souhaite pas s’exprimer, Emmanuel Macron fait honneur aux Jésuites de l’école privée la Providence à Amiens où il a reçu une solide éducation religieuse. La conférence de presse qu’il a donnée hier avait pour but officiel de présenter les propositions françaises pendant les 6 mois de présidence tournante en 2022, et il ne devait donc pas être question de politique intérieure, en particulier celles concernant la présidentielle des 10 et 24 avril 2022.

Au revoir, les enfants !

Cette fois, c’est vraiment terminé pour Angela Merkel, surnommée affectueusement « Mutti » (maman) par les Allemands, qui a laissé son poste de chancelière à son successeur, Olaf Scholz, à la tête d’une coalition improbable en France réunissant son parti social-démocrate, les écologistes et le parti libéral. L’occasion de comparer nos systèmes de pouvoir de part et d’autre du Rhin. En 16 ans d’exercice du pouvoir, Angela Merkel aura « usé » 4 présidents français, ce qui est paradoxal dans la mesure où la 5e république avait été créée et voulue par son fondateur, Charles de Gaulle, pour assurer une plus grande stabilité de l’exécutif.

Faux-semblants

Une vache n’y retrouverait pas ses petits. Le militant qui a tenté d’empoigner Éric Zemmour à son arrivée au meeting de Villepinte dimanche dernier, ne serait finalement pas un dangereux gauchiste, ni un agent provocateur à la solde du polémiste ou de ses soutiens chargé de mettre le feu aux poudres, mais un sympathisant d’Éric Ciotti, encarté de fraîche date aux Républicains, par ailleurs connu défavorablement des services de police pour des délits de droit commun. À se demander s’il ne dit pas la vérité quand il prétend avoir seulement voulu manifester son soutien au candidat d’extrême droite après la défaite de son poulain au congrès des LR.