Iconoclastes

Je n’ai jamais été dans ma prime jeunesse ni par la suite, un admirateur inconditionnel de Tintin, un tintinophile, ou un tintinophage, comme certains députés, parce qu’il m’était difficile de m’identifier à un garçonnet en culotte de golf. Par contre, le personnage du capitaine Haddock me plaisait davantage en raison de son caractère colérique qui l’amenait à déverser des tombereaux d’insultes en cascade ou en brochettes, à la manière de « la ronde des jurons » chantée par tonton Georges. Dans la liste impressionnante recensée par l’ami Albert Algoud, outre l’incontournable bachi-bouzouk ou le crétin des Alpes, j’ai une affection particulière pour l’injure d’iconoclaste.

Un monde de brutes

Pendant longtemps, j’ai considéré que la province en général, et notamment l’ouest de la France, où je réside, était relativement épargnée par les violences, souvent qualifiées d’urbaines. En effet, mis à part quelques quartiers « chauds » dans les grandes villes, la délinquance restait circonscrite et pour ainsi dire, discrète. Les bandes rivales se livraient parfois à des expéditions punitives ou à des luttes pour le contrôle d’un quartier ou la défense de leurs territoires, mais dans l’ensemble il régnait une forme d’ordre, que l’on pourrait être amené à regretter. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Chaque jour voit se passer un fait-divers et même les centres-ville ne sont plus à l’abri.

5 ans plus tard !

Le 29 octobre 2017, mon billet du jour s’intitulait : « négocier ! Comment ça marche » (on peut le relire en se rendant sur la page Diabloguiste et en cherchant [date citée dans le calendrier figurant à gauche]. Tout ça pour remettre en mémoire les principes de base appliqués dans toute négociation.

On comprend facilement que la situation socio-économique actuelle avec les grèves des dépôts et des raffineries de pétrole a suscité chez moi un nouvel intérêt pour ces situations où se rencontrent plusieurs parties qui opposent leur pouvoir.

Rien de nouveau pour la justice

S’il est une chose difficile, sinon impossible, pour la Justice, c’est bien de reconnaitre que, peut-être, éventuellement, elle pourrait avoir rendu un jugement injuste, ou, à tout le moins, avoir commis une erreur, fut-elle de bonne foi. L’exemple le plus fameux en reste probablement l’affaire Seznec, du nom de Guillaume Seznec, reconnu coupable du meurtre de Pierre Quémeneur et condamné en 1924. La famille Seznec demandera à 9 reprises la révision du procès entre 1926 et 2001, sur la foi d’éléments nouveaux, sans jamais être écoutée. La deuxième demande de révision du procès d’Omar Raddad a elle aussi été rejetée, malgré des motifs sérieux de réexamen de sa culpabilité.