Faites ce que je vous dis

Le président français est donc présent à l’ouverture de la Cop 27 qui se tient en Égypte et il doit y prononcer un discours, encore et toujours, comme les chefs d’État ont pris l’habitude de le faire, notamment depuis celui de Jacques Chirac en 2002 au sommet de la Terre à Johannesburg, qui est resté dans les annales grâce à la formule inventée par Paul Deléage : « notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». 20 ans après, nous en sommes toujours au constat, au cri d’alarme, et la situation ne s’est pas vraiment améliorée.

Pardon Fabrice

Pour t’avoir oublié dans mon panthéon des humoristes, tu aurais dû être en tête de liste !

Je t’ai oublié, parce que tu n’es pas friand des médias, tu préfères de loin le contact direct avec le public pour du vrai théâtre.

Je parle de Fabrice Luchini, cet homme-orchestre, ce virtuose qui sait mélanger la grande poésie, la littérature, la philosophie, capable d’être acteur et diffuseur de culture, la sienne étant remarquable, dans un genre unique.

Du plomb dans l’aile ?

La chasse aurait-elle du plomb dans l’aile en France ? C’est ce que l’on pourrait déduire du plan envisagé par le gouvernement représenté par sa secrétaire d’État à l’écologie, Bérangère Couillard, afin de mieux sécuriser la pratique de cette activité, survivance d’un passé où la cynégétique représentait une source de nourriture non négligeable. Les riches chassaient à courre, et les pauvres braconnaient pour améliorer l’ordinaire, parfois au risque de leur vie. Et c’est bien ce que les Français, pour la majorité d’entre eux, reprochent à la chasse : le risque d’accident, pas si fréquent, mais pouvant blesser ou tuer des gens, les chasseurs eux-mêmes le plus souvent, mais aussi des promeneurs.

Le retour du refoulé

Patatras ! le Rassemblement national s’est donné un mal de chien pour faire oublier son passé xénophobe et raciste, allant même jusqu’à changer de cible en cours de route en s’attaquant aux musulmans plutôt qu’aux Juifs, et cette politique de dédiabolisation a porté ses fruits, il faut bien le reconnaître, puisque le parti lepéniste a réussi à obtenir 79 sièges de députés à l’Assemblée nationale. Évidemment, pour présenter des candidats dans toutes les circonscriptions, pour un parti qui ne compte que 20 à 25 000 militants bien qu’il en revendique plus de 80 000, il ne faut pas être trop regardant sur la qualité des impétrants.