Débordée

Comme le sont tous les heureux retraités qui profitent après un temps de cotisation supportable (pour moi 37 annuités et demie) d’un temps libre bien mérité.

Entre un peu de sport, un peu de culture, un peu de jardinage, beaucoup de lecture, l’entretien de la maison, l’accompagnement des petits-enfants, un peu de bénévolat, quelques explorations de régions nouvelles et des pays étrangers… le temps après lequel on courait passe vite, très très vite, et je me suis vue ce matin contrainte de ne pas avoir le temps pour écrire mon billet habituel !

Être gay à treize ans

On pourrait croire que dans une société telle que la nôtre, l’orientation sexuelle d’un adolescent de treize ans ne devrait pas poser de problème particulier, tant le sujet semble s’être banalisé. Pas une émission de téléréalité, pas une série sans un personnage, visiblement ou discrètement relié à une communauté dont les choix comptent sur le plan économique. La question de l’homosexualité est apparemment traitée dans les émissions d’information ou de divertissement, ou qui mélangent les deux. Il est presque devenu la règle de révéler son homosexualité, alors qu’autrefois cela aurait été un secret bien gardé.

La bandera

Il était une fois un petit village d’irréductibles Bretons, situé en plein centre de cette belle région, non loin de la ville de Guingamp, symbole de la province pour la presse parisienne. Callac, puisqu’il faut l’appeler par son nom, était administrée par une équipe municipale se réclamant de la gauche, et voulant dynamiser l’activité de la commune tout en servant un objectif humain et solidaire, avait mis en place un projet, dit « Horizon », visant à accueillir 70 familles d’immigrés. Le local, un ancien collège privé racheté par la commune, devait permettre de créer des logements, et le projet était soutenu par un fonds de dotation, Merci, assurant la pérennité de l’entreprise.

Revenons à nos « moutonsses »

Si nous avons pu nourrir quelques illusions sur la possibilité de progrès et d’innovation avec la désignation de Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale, nous ne cessons de déchanter. Pourtant, le départ du ministre le plus rétrograde depuis longtemps, nommé grâce à la chaude recommandation de la femme du Président, éblouie par les vieilles lunes que Jean-Michel Blanquer avait rhabillées pour faire moderne, nous laissaient espérer un coup de « jeune ». Il n’en a rien été.