La grande offensive

On l’aurait presque oubliée, à commencer par le président de la République qui en avait fait un argument de campagne, mais la guerre d’agression de l’Ukraine par la Russie, non seulement ne s’est pas arrêtée, mais a pris un nouveau développement. Contrairement à la population russe, tenue soigneusement à l’écart de toute information objective sur un conflit qui ne dit toujours pas son nom, celui d’une guerre totale qui ne respecte même pas les lois généralement admises pour en atténuer la barbarie, les populations européennes et occidentales savaient que le dictateur russe avait revu ses plans pour s’attaquer principalement au front de l’est de l’Ukraine.

Le pouvoir du peuple

La France vit en démocratie, et nous ne pouvons que nous en réjouir, ne serait-ce qu’en observant les conséquences d’un exercice du pouvoir par un seul homme soutenu par des groupes de pression qui y trouvent leur intérêt. Suivez mon regard vers un dictateur qui a réussi à faire croire à sa légitimité et qui essaie actuellement d’étendre son empire sur les territoires voisins qu’il considère comme sa propriété au nom d’une Histoire revisitée à son profit. Les mots ayant un sens, celui de démocratie est relativement transparent du fait de son étymologie : dêmos veut dire peuple en grec et kratos désigne le pouvoir.

Des egos pas égaux

Depuis que Descartes a exprimé sa certitude de sujet pensant « cogito ergo sum », le concept de l’ego est resté un sujet important de la psychologie.

Pour faire simple, l’ego c’est la représentation, la conscience que l’on a de soi-même. Pour Sartre, l’ego est l’objet de la conscience, c’est moins ce que je suis que ce que je crois être.

Chacun vit avec cette illusion mentale, un fantasme, et reste un phénomène normal, classique, agissant avec un ego positif (on se raconte qu’on est quelqu’un de supérieur) un ego négatif (on se raconte qu’on est une personne qui n’est pas à la hauteur) dans les deux cas, on vit à travers une identification de soi, une projection à travers des pensées, on a un ego démesuré ou « décompensé ».

L’homme qui valait 66 millions

Cet homme, vous le connaissez, c’est l’autre Carlos, le rival de Carlos Ghosn avant sa descente aux enfers, Carlos Tavares donc, à la tête du groupe automobile Stellantis, héritier de la fusion de PSA et de Fiat, comprenant une quinzaine de marques commerciales, pour un chiffre d’affaires de 152 milliards d’euros en 2021. Le directeur général touchera 19 millions d’euros pour l’année, et une prime de 47 millions si les objectifs sont atteints. Une somme faramineuse, même pour un patron du CAC 40, pour qui ce serait un record, de 10 à 15 fois plus que la moyenne des autres dirigeants.