Une polémique pour rien ?

La rumeur, relayée par le très sérieux journal Le Monde, a couru selon laquelle les candidats à la première année de médecine en ile de France seraient tirés au sort pour la rentrée prochaine, faute de places suffisantes. Les réactions négatives ne se sont pas fait attendre, aussi bien du côté des étudiants que des politiques d’opposition, prompts à mettre sur le dos du pouvoir en place la responsabilité de ce constat d’échec. Ballon d’essai ou fausse information, toujours est-il que tout le monde est parvenu à la conclusion que ce système serait à la fois injuste, stupide, cruel et au bout du compte inefficace.

Une résistible ascension

Loin de moi l’idée de comparer Nicolas Sarkozy à Arturo Ui, le personnage de Bertold Brecht inspiré directement d’Adolf Hitler, mais la coïncidence de l’actualité de ce jeudi traditionnellement réservé à la commémoration de la montée supposée au paradis du fils de Dieu après sa résurrection et les petites manœuvres du président des Républicains est, pour moi, irrésistible. Bien que, dans le cas de Sarkozy, la comparaison qui s’impose, s’il arrive à ses fins, serait l’image de la reconquête. Une épopée qui retrace la lutte des chrétiens espagnols pour reprendre le contrôle de leur territoire soumis par les Maures.

Le monde à l’envers

Serions-nous en train de vivre une révolution copernicienne ? vous savez, un changement radical de point de vue comme celui de Copernic au 16e siècle, qui bâtit un système de représentation du monde sur la place prépondérante du soleil alors que la théorie communément admise plaçait la terre au centre de l’univers. J’ai eu l’impression de vivre ce renversement l’autre jour en entendant une question surréaliste d’un journaliste s’adressant à un adversaire de la loi sur le travail présentée par le gouvernement. Il lui demandait en quoi le retrait de la loi permettrait de faire diminuer le chômage.

Sois sage

Ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille, sinon, je te préviens, j’appelle mes amis à la rescousse. Selon une étude de chercheurs britanniques, l’amitié serait plus efficace que la morphine pour lutter contre la douleur. Elle libérerait des endorphines, ces fameuses substances dont notre cerveau raffole, qui le mettent dans un état proche du Nirvana, ou de ce que l’on peut en imaginer, et qui sont tout à fait légales et gratuites, pour ne rien gâcher. Comme leur nom l’indique, leur composition chimique est proche de celle des opiacés, utilisés classiquement dans le traitement des douleurs intenses.