Le grand sommeil

Je veux parler de celui qui a l’air d’envahir la société civile qui ne réagit que de façon sporadique et désordonnée aux mesures diverses plus que discutables prises par notre gouvernement de « pseudo-gauche » aussi bien pour la sécurité avec l’état d’urgence et ses dérives que pour l’économie.

Habent papam

Oui, je sais, la formule traditionnelle dit : « nous avons un pape » et non : « ils ont », mais je me doute que pour beaucoup d’entre vous l’élection du nouveau président de la FIFA, Fédération internationale de football association, revêt un caractère anecdotique, pour ne pas dire futile, quand tant de problèmes autrement plus sérieux agitent la planète. Difficile cependant de rester complètement à l’écart de cet évènement après le battage médiatique qui a entouré la chute de son précédent dirigeant, Joseph Blatter, et la révélation de scandales de corruption à grande échelle autour de cette association supposée à but non lucratif.

Nivellement

Le mélange des genres à la télévision n’a jamais été plus florissant qu’en cette période pré-préélectorale. Les politiques continuent de participer aux émissions grand public dans des shows que les Américains qualifient d’infotainment, un condensé d’information et de divertissement, un passage obligé pour les vedettes comme pour les responsables politiques, incluant même le président des États-Unis. Ces émissions sont soigneusement préparées, des auteurs étant chargés de fournir les traits d’esprit et les réparties « improvisées » démontrant le sens de l’humour de l’invité, tandis que l’animateur bénéficie du prestige et de l’audience amenée par la personnalité.

Martine sort du bois

Au moment de la campagne des primaires de la gauche en 2011, Martine Aubry avait pointé les imprécisions de son concurrent de l’époque, un certain François Hollande, en citant un proverbe attribué à sa grand-mère : « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ». Déjà à cette époque, la maire de Lille opposait droite dure et gauche molle, dont elle pensait qu’elle n’aurait aucune chance. C’est peut-être la raison pour laquelle le candidat Hollande avait ensuite gauchi son discours, se faisant élire sur un programme social ambitieux, contre la finance qui était son ennemi de l’époque.