Traduction, trahison ?

Allons bon ! Voilà qu’il faut se mettre à l’italien parlé, lu, écrit, pour suivre l’actualité française, pourtant déjà bien fournie dans la langue de Molière, si l’on peut qualifier ainsi le charabia qu’emploient certains journalistes. Et c’est donc Jean-Luc Mélenchon, auquel on ne connaissait pas ce talent de polyglotte, qui s’y est collé en relevant dans le Corriere della sera une interview d’Éric Zemmour où il revient sur la question de « l’islamisation » supposée de la France.

Fausses notes

Il y a peu, les journaux nous laissaient le choix entre deux sujets aussi passionnants et novateurs l’un que l’autre : la fessée ou les notes à l’école. Inexplicablement, la fessée, dont les charmes sont pourtant évidents pour une certaine partie des adultes consentants, a disparu des sujets de conversations à la machine à café et ne reste plus que celui de la disparition programmée des notes à l’école. Pas de la sélection, hein, il faut toujours pouvoir trier le bon grain et satisfaire au numérus clausus officiel ou officieux dans les postes intéressants. Bref, un bon vieux serpent de mer pour alimenter une « nouvelle » controverse entre les anciens et les modernes.

La Faute ou la fatalité

Le verdict du procès dans l’affaire de la tempête Xynthia à La Faute-sur-mer a surpris par sa sévérité. 4 ans de prison ferme pour le maire de la commune, 2 ans pour son adjointe à l’urbanisme et 18 mois pour le président de l’association de la digue Est. Tout l’enjeu de ce procès était de départager entre fatalité des catastrophes naturelles et négligence coupable des élus. Le tribunal a clairement tranché pour cette dernière hypothèse, allant même au-delà des réquisitions du ministère public.

C’est pas juste !

 Voilà un cri entendu très souvent dès le plus jeune âge, tant il est vrai que ce sentiment de justice ou d’injustice est ressenti très tôt. Bien sûr, il émerge dans des situations de petits conflits enfantins, de jalousie, ou parce qu’on pense qu’on a indûment été puni, mais il n’en reste pas moins vrai que cette conscience restera en chacun de nous et continuera à se développer au mieux comme un idéal philosophique, au pire comme une continuelle frustration !