Le sens de l’honneur

Ne cherchez pas mon nom dans la liste des 691 décorés de la Légion d’honneur de la première fournée de médaillés en 2015, vous ne le trouverez pas. Non pas parce que j’ai refusé d’y être, la rosette, contrairement à une idée reçue, ne se demande pas, mais parce que cette distinction est attribuée à des personnes ayant mis au service de la France des mérites éminents à titre civil ou militaire.

Happy 2015 !

Après le temps du bilan de 2014, plutôt mitigé globalement, vient le temps des vœux et des souhaits. Je ne sais pas vous, mais j’ai l’impression d’avoir été pris d’une série d’éternuements en salve, comme cela arrive parfois, tant j’entends autour de moi des « à vos souhaits » en rafale, qui n’arrêtent pas de prodiguer des encouragements.

À la vôtre !

Et encore une de passée. 2014 s’achève dans les frimas, alors qu’elle aura été une des années les plus chaudes que l’on ait connues depuis que les relevés de température existent. De quoi faire douter du réchauffement climatique quand on grelotte dès que l’on met le nez dehors. Un froid bien tangible pour les malheureux qui n’ont pas la chance de posséder un toit sur la tête.

Un prophète

Comme chacun le sait, nul n’est prophète en son pays. C’est donc une amusante coïncidence que ce soit aux alentours de Noël, la fête de la nativité du prophète le plus célèbre, avec Mahomet, des religions révélées, que Manuel Valls a été désigné homme de l’année par le quotidien espagnol El Mundo. Comme disait Coluche, c’est nous qu’on a les hommes politiques français les plus balèzes, du monde.