Annus horribilis

Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenus. Je vous l’avais bien dit que nous allions en bouffer, du Hollande, matin, midi et soir, à tous les repas. Et lundi matin, c’était au petit déjeuner, puisque le président normal s’était invité à la matinale de France inter pour un café croissant de deux heures. Deux, c’est beaucoup, ce n’est pas de trop, aurait dit Boby Lapointe, mais il faut ce qu’il faut.

Rétropédalage

À l’origine, un simple fait divers. Le maire divers droite de Champlan, une commune de l’Essonne, qui refuse l’inhumation d’un bébé rom décédé à 2 mois et demi de la mort subite du nourrisson, en arguant du fait que par manque de place, il réserve la priorité aux familles qui paient des impôts locaux sur la commune. Et puis la machine médiatique s’emballe, à juste raison pour une fois. Les prises de position se multiplient. Le maire UMP de Wissous, une commune voisine, accepte de fournir la sépulture sans que rien l’y oblige.

Souvenirs et traditions (encore)

 

Au risque d’être rétrograde ou passéiste, je ne peux m’empêcher de me remémorer les 1er janvier de mon enfance.

 

D’abord, il y avait la tradition d’offrir des étrennes aux enfants, une pièce, un billet, des chocolats et dans les années les plus riches un vêtement ! Autrement dit le 1er janvier avec ses surprises, avait autant d’importance que Noël.

1, 2, 3, soleil !

Ou plus exactement, Madame Soleil. Avec le début d’année revient aussi le temps des voyantes et des prédictions en tous genres. Ce n’est sûrement pas par hasard que la célèbre cartomancienne, consultée par certaines personnalités, portait ce nom prédestiné. Les Français sont friands de prédictions comme ils le sont de prévisions météorologiques. Et parfois, leur crédulité est égale dans les deux domaines.