Fin du terrorisme « à la papa »

Les hasards du calendrier font que nous avons appris le décès de l’ancien ministre gaulliste Charles Pasqua quelques jours après la terrible journée où des attentats ont frappé la France, la Tunisie et le Koweït, provoquant des scènes de guerre que l’on croyait réservées aux zones de conflit armé de Syrie ou d’Irak. Quand il était ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua s’était fait fort de combattre les organisations terroristes qui œuvraient déjà sur le territoire national en proclamant haut et fort qu’il allait « terroriser les terroristes ».

La méthode Allais

Les négociations de la dernière chance se suivent et se ressemblent entre la Grèce et ses créanciers. Les exigences des pays de la zone euro et du FMI sont toujours aussi peu réalistes et ne laissent aucune porte de sortie honorable au gouvernement grec, tout en ne permettant de trouver aucune solution de fond à la situation de faillite objective du pays. Dans cette situation désespérée, Alexis Tsipras a choisi la fuite en avant en décidant de consulter les Grecs sur la conduite à tenir par un référendum populaire.

La blace de la Pastille

Vous connaissez peut-être cette histoire placée en exergue de son premier roman par Patrick Modiano : Au mois de juin 1942, un officier allemand s’avance vers un jeune homme et lui dit : « Pardon, monsieur, où se trouve la place de l’Étoile ? » Le jeune homme désigne le côté gauche de sa poitrine. (Histoire juive.) La version contemporaine de cette parabole pourrait bien être la suivante : en 2016, un automobiliste allemand demande son chemin avec un fort accent tudesque, alors qu’il se trouve rue de Rivoli à Paris, et qu’il souhaite se rendre place de la Bastille et on lui répond : « sur le pare-brise, évidemment ».

Vertige

La nature a soi-disant horreur du vide. Je n’en suis pas si sûr quand j’observe le succès des téléréalités dans lesquelles les protagonistes rivalisent dans l’ignorance et l’inculture, alignant les perles à une cadence supérieure à celle que les meilleurs auteurs pourraient imprimer en faisant appel à leur imagination, et cela sans le moindre effort. L’idéal de notre société semble être devenu de réussir pour ce qu’on est plutôt que pour ce qu’on fait. Surmontant ma tendance naturelle au vertige, je me suis penché sur la réussite d’un nouveau phénomène issu tout droit des fosses abyssales d’un néant sartrien de l’Internet.