Les nouveaux experts

Vous connaissez comme moi, et probablement mieux, ces séries télévisées qui mettent en scène des experts extraordinaires, capables de faire parler le moindre mégot de cigarette ou l’ADN d’un cheveu abandonné sur une scène de crime. Grâce aux progrès de la police scientifique, les affaires criminelles sont élucidées sans le moindre doute possible. Tout est clair comme de l’eau de roche, on a envie de s’écrier « bon sang ! Mais c’est bien sûr ! » comme au bon vieux temps des « cinq dernières minutes », pendant que Madame Maigret apporterait de la bière et des sandwiches à son Jules de mari.

Droit comme un Z

 

C’est le surnom que donnait le Canard enchainé au journaliste et écrivain Michel Droit, oublié à juste titre des jeunes générations, dont la notoriété se limitait à l’hagiographie servile du général de Gaulle et de son régime au moment de son retour aux affaires à partir de 1958. Le caricaturiste maison le présentait toujours courbé, dans l’attitude du bossu de Paul Féval, invitant les puissants à toucher sa bosse pour leur porter chance. Tout en servant aveuglement son seul et unique maitre, à défaut de conviction personnelle, Michel Droit était du moins constant dans son attachement.

L’art d’être grand-mère

J’ai renoué comme chaque été avec le plaisir de passer quelque temps avec ma petite fille, temps précieux, pour ne pas perdre le contact avec l’enfance et apporter ce que seuls mon grand-âge et l’expérience de la vie peuvent transmettre… Et spontanément, le poème de Victor Hugo dans le recueil « l’art d’être grand-père » m’est revenu en mémoire. Il faisait partie dans mon parcours scolaire de ces apprentissages « obligatoires » dans la rencontre de nos grands écrivains. Je l’ai relu avec intérêt, et j’y ai découvert des sous-entendus politiques et éducatifs qui m’étaient, bien sûr, restés étrangers.

Pauvres de nous

Oyez, oyez braves gens, la triste histoire que je vais de ce pas vous narrer par le menu. À l’origine, j’aurais pu en avoir connaissance par un célèbre réseau auquel je décline d’adhérer malgré les sollicitations régulières dont je fais l’objet, et dont je me refuse à faire la publicité. Qu’il vous suffise donc de savoir qu’il commence par Face et qu’il finit par book. Bon, je ne vous ai rien dit, d’accord ? C’est donc par le truchement de FranceTVinfo, respectable magazine d’information, que j’ai eu connaissance de la regrettable histoire de cette famille contrainte à l’exil.