Tranche de vie

 « J’en suis encore à m’ demander

Après tant et tant d’années

à quoi ça sert de vivre et tout 

 à quoi ça sert en bref d’être né »

… refrain d’une chanson de François Béranger appelée "tranche de vie"que je vous invite à écouter dans son intégralité:

https://www.youtube.com/watch?v=AUFJj683GK4

Beaucoup de jeunes pourraient se l’approprier en espérant que la réponse ne soit pas de s’engager dans les troupes de Daech !

Mais il est tout aussi approprié de se poser la question quand on arrive en fin de parcours, et qu’on a envie de faire le bilan.

Cache-tampon

Vous connaissez bien sûr ce jeu qui consiste à cacher un mouchoir ou un tissu roulé en boule, d’où le nom de tampon, et à guider celui qui est chargé de le retrouver en lui indiquant s’il brûle ou s’il gèle selon qu’il s’approche ou s’éloigne de la cachette. C’est à un jeu de ce genre, une sorte de cache-cache, que se sont livré les parlementaires à propos de la requête déposée par des féministes d’abaisser la TVA sur les produits d’hygiène tels que les tampons. Après des allers et des retours entre le Sénat et l’Assemblée, il sera enfin fait droit à cette demande, non sans que certains parlementaires aient démontré leur archaïsme en la matière.

Vincent les a tuer

Vous connaissez le slogan, on ne change pas une équipe qui gagne ? Et bien si ! Quand on s’appelle Vincent Bolloré, qu’on s’est acheté un nouveau jouet qui s’appelle encore pour l’instant Canal plus, on n’hésite pas à risquer de le casser en torpillant une des émissions chargées de drainer un public pour l’inciter à s’abonner à la chaine à péage. S’il est vrai que l’émission en clair précédant le début de soirée battait de l’aile depuis assez longtemps après le départ des « historiques » Philippe Gildas ou Michel Denisot, elle conservait un certain attrait grâce aux Guignols de l’info.

Sarkozades

J’ai bien conscience de céder à une certaine facilité en revenant à peine deux jours plus tard sur les déclarations de celui qui se prétend en toute modestie le chef de l’opposition. Que voulez-vous, cet homme-là est la providence du chroniqueur en mal d’inspiration. Tout comme nous avons connu les Raffarinades en écho aux Mazarinades, nous avons désormais nos Sarkozades quasi journalières. Dans un premier temps, je voulais rendre hommage à sa délicatesse, lui qui n’a pas voulu mêler mon nom de famille à une de ses formules pourtant passée dans le langage courant. Je lui sais donc gré d’avoir substitué la salade au séné pour l’échanger avec la rhubarbe.