La balle au centre

Les politologues distingués, dont je ne suis pas, nous expliquent qu’une élection présidentielle en France se gagne au centre. Le raisonnement est imparable, du moins sur le papier. Les électeurs les plus convaincus de chaque bord ne changent pas ou peu d’avis et continuent à voter pour leur camp, de droite ou de gauche, quelles que soient les circonstances et indépendamment des candidats. Ce sont les plus hésitants, ceux qui balancent entre droite et gauche, ceux qui n’ont pas de convictions établies, qui deviennent les arbitres dans une élection majoritaire à 2 tours.

Avantages et privilèges vaut mieux que défaveurs ni qu’injustice !

Le 4 octobre 2016, notre président a décidé par décret de modifier les avantages et privilèges accordés aux ex-chefs de l’État qui nous coûtent plus de 10 millions d’euros par an !

S’il avait attendu un jour de plus, sa décision aurait tenu lieu d’anniversaire au 5 octobre 1789, date à laquelle Louis XVI a enfin accordé l’abolition de tous les privilèges féodaux, de classes, de province, des villes et des corporations, votée par l’Assemblée constituante nationale à l’unanimité la nuit du 4 août de cette même année.

Les soigneurs dehors

Cette expression nous vient de la boxe où les « hommes de coin » sont autorisés à panser les blessures éventuelles de leurs poulains et leur prodiguer les soins nécessaires pendant la minute de récupération entre les rounds. Le besoin de « soigneurs » de toute sorte dans le milieu sportif a pris les proportions d’une institution, au point que l’on se demande comment de tels « malades » peuvent encore pratiquer leur activité en dehors de toute assistance médicale. Dernièrement, c’est le champion de boxe Tyson Fury qui était contrôlé positif à la cocaïne, alors qu’il avait demandé le report de son combat pour raisons médicales.

La taupe

On se souvient de l’affaire Guillaume, cet espion de la Stasi qui avait réussi dans les années 70 à infiltrer la chancellerie de la RFA jusqu’à devenir un des conseillers de Willy Brandt et avoir ainsi accès à des documents ultra-secrets pour le compte de l’Allemagne de l’Est. C’est la révélation de l’activité d’espionnage de Günter Guillaume qui entraînera la chute et la démission du Chancelier de l’Allemagne fédérale en 1974. Les journalistes d’investigation du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ont fait encore plus fort, en recrutant comme source le président de la République en personne.