Longévité

On savait les Turcs très forts, il va falloir désormais compter également avec leur longévité. La justice turque vient de requérir pas moins de 1900 années de prison contre Fethullah Gülen, l’opposant au régime de Recep Tayyip Erdogan, accusé d’avoir fomenté le putsch raté du 15 juillet. Cette peine s’ajouterait, pour faire bonne mesure, à deux condamnations à vie, au cas où il en réchapperait. Étant donné la façon dont le président turc est en train de prendre un ascendant absolu sur le pays, je ne serais pas étonné qu’il mijote une modification de la constitution destinée non seulement à étendre ses pouvoirs dans le sens d’une dictature, mais de la faire durer aussi longtemps que possible.

Parano contre parano

Vous connaissez la formule : ce n’est pas parce qu’on est parano qu’on ne peut pas être réellement persécuté. Les récents incidents survenus à Sisco en Corse m’en semblent une illustration assez éclatante. Des affrontements ont opposé deux communautés qui se jugent toutes les deux victimes d’ostracisme et de discrimination. La communauté musulmane se sent particulièrement visée depuis les derniers attentats djihadistes, dont elle subit les contrecoups dans un climat de défiance généralisée. Quant aux Corses, leurs revendications n’ont peut-être jamais été aussi fortes depuis que le virage de la fin des actions violentes a été pris et que les instances de décision sont passées aux mains des autonomistes.

Pousse au crime

Les réseaux sociaux sont décidément le lieu de tous les excès. Dernière en date, mais certainement pas ultime provocation, celle d’un twitto qui appelle carrément au meurtre du président de la république et de son Premier ministre sous le hashtag #AssassinerHollandeValls. On croit rêver. Quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir de l’action des responsables politiques, il parait surréaliste de suggérer à ses concitoyens de les assassiner. À tel point qu’on serait presque tenté de croire l’auteur de cette ineptie quand il prétend avoir voulu parler métaphoriquement de mort en leur demandant en réalité d’arrêter leur carrière politique.

La gourmandise

On peut s’étonner que ce que l’on appelle souvent un péché mignon soit aux yeux de l’église un péché capital, c’est-à-dire un péché qui ouvre la porte à d’autres péchés tels que la cupidité, l’égoïsme, l’envie…

Cette envie désordonnée de boire ou manger quelque chose qu’on aime sans en avoir besoin, est condamnable par son excès : manger sans faim, boire sans soif est aussi grave que de se prêter à la sexualité sans but de procréation !