La paresse

Septième et dernier péché capital, c’est peut-être celui que je connais le mieux… et qui est sans doute le mieux partagé dans toute l’humanité.

 Dans sa définition générale, être paresseux c’est avoir une propension à ne rien faire, une répugnance à l’effort, au travail qu’il serait nécessaire de faire pour soi ou pour les autres. Le paresseux manque d’énergie, est apathique, montre un certain goût pour l’oisiveté, une force d’inertie évidente…

Les sales guerres

Une nouvelle fois, c’est une image d’enfant qui a fait le tour de monde et symbolisé toute l’horreur de la guerre. La photo du jeune Omran, âgé de 5 ans, visiblement sidéré par toute la violence qu’il vient de subir, le visage noirci par la fumée et rougi par le sang, montre concrètement les dégâts subis par la population d’Alep, une ville martyre, cible des bombardements menés par l’aviation syrienne avec la complicité et le soutien de Wladimir Poutine. On sait malheureusement qu’une fois retombée l’émotion, la communauté internationale reviendra à une forme d’indifférence, et que le sort de la guerre n’en sera pas changé.

Ils sont chez eux !

Et ils le font savoir avec force manifestations, les Corses de la région de Bastia. Au point de me laisser un drôle de goût amer dans la bouche en les entendant revendiquer un droit du sol aux relents d’exclusion et, disons-le franchement, de racisme. Le procureur de la République aura beau nier toute connotation radicale islamiste d’un côté et tout sentiment de rejet des Arabes en raison de leur origine de l’autre, le slogan est clair. En décrétant « on est chez nous », les Corses sous-entendent visiblement que ce n’est pas le cas des familles d’origine maghrébine avec lesquelles ils ont eu maille à partir.

Salauds d’épargnants !

On le sentait venir, une banque allemande l’a fait. À partir de la rentrée, les particuliers coupables de posséder des comptes courants bénéficiaires devront acquitter un intérêt négatif sur leurs dépôts. Le taux sera modeste, certes, seulement 0,4 %, et ne concernera que les montants supérieurs à 100 000 euros, mais le principe est très révélateur de la conjoncture. Cette mesure s’applique déjà aux entreprises depuis deux ans et la Raiffeisenbank ne ferait que l’étendre aux clients particuliers. Une attitude qui fait écho à la tendance de baisse continuelle des taux directeurs des banques centrales, au point de subventionner les prêts consentis aux états.