Chez Casto y a tout ce qu’il faut

Mais qu’est-ce qui peut expliquer que Robert Rochefort ait choisi une enseigne archiconnue de bricolage de la région parisienne pour se livrer à une activité généralement solitaire que l’on nomme pudiquement onanisme depuis la tradition biblique attribuée à Onan qui détourna sa semence de sa destination de procréation ? Selon l’intéressé, il utiliserait cette pratique pour évacuer le stress. On imagine facilement qu’être vice-président du Modem sous les ordres de François Bayrou ne doit pas être de tout repos. Et ses affaires ne vont pas s’arranger puisque le maire de Pau lui a demandé sa démission, après être « tombé des nues » devant cette affaire « folle » et « grave ».

Le verre à moitié vide

La molécule du Baclofène est disponible depuis 1975 et servait à l’origine à traiter les tensions des muscles au niveau de la moelle épinière. Mais sa popularisation est due à l’expérimentation « sauvage » sur lui-même du Dr Ameisen, qui s’en est administré des doses massives pour lutter contre sa dépendance à l’alcool, dont il a finalement réussi à se débarrasser. Il a relaté son expérience dans des revues scientifiques et dans un livre grand public, ce qui a amené de nombreux praticiens à le prescrire en dehors de son autorisation de mise sur le marché.

Rituel

 Je veux parler de celui de la rentrée scolaire, pas seulement celle de jeudi dernier, où presque 13 millions d’enfants ont été accueillis par 854 000 enseignants, mais de toutes les rentrées que j’ai connues dans ma vie (plus d’une cinquantaine).

La première, je l’ai faite exceptionnellement pour faire nombre, à deux ans et demi, à l’école publique de filles en 1944 (puisqu’il faudra attendre 1975 pour la mixité obligatoire dans le primaire). J’en ai peu de souvenirs, mais je me souviens très bien des suivantes… à cette époque, on ne connaissait pas le bus de ramassage, mais il y avait le « ramassage solidaire », surtout pour les enfants habitant assez loin du bourg.

Les dieux sont tombés sur la tête

Bernard Cazeneuve s’est rendu à Calais pour la 7e fois la semaine dernière. Il a promis de démanteler ce qui reste de la jungle en procédant par étapes et de répartir les migrants sur l’ensemble du sol français. On ne peut pas douter de la bonne volonté ni même de la constance du ministre de l’Intérieur, mais force est de constater que la situation sur place ne s’est pas améliorée et qu’elle a même empiré ces derniers mois. La surface du gigantesque bidonville près de Calais a bien été divisée par deux, mais le nombre de réfugiés n’a cessé d’y augmenter pour atteindre 7 à 10 000 personnes selon les sources.