La France en deuil

Quoi ? Christine Boutin avait donc raison en annonçant aussi sobrement que prématurément la mort de Jacques Chirac ? vous n’y êtes pas du tout. La mauvaise nouvelle du moment, c’est la séparation du couple préféré des Français, le plus glamour, le plus sexy, et qui avait le bon goût d’afficher une préférence pour notre beau pays et d’en vanter les mérites, un couple tellement uni que l’on en avait fait une marque sous le nom de « brangelina ». Et voilà que Brad Pitt et Angelina Jolie vont divorcer, comme de simples Mr et Mme Smith, qu’ils incarnèrent à l’écran.

Faut rigoler

Quel déconneur, ce Sarko ! toujours le mot pour rire. Auparavant, il faisait appel à des professionnels pour écrire ses vannes, mais depuis peu, on voit qu’il s’est pris au jeu et il se lance dans des improvisations dont on sent qu’elles ne sont pas tout à fait maîtrisées, mais qu’importe ! il a raison, faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête, faut rigoler pour empêcher le ciel de tomber. C’est quand même très rafraîchissant de constater que celui qui a exercé les plus hautes fonctions de l’état et qui aspire à les retrouver puise son inspiration dans les chansons d’Henri Salvador.

Demandez le programme

Si l’élection aux primaires de la droite et du centre se joue sur le poids des propositions des différents candidats, alors Bruno Le Maire a déjà gagné. En sortant un ouvrage programmatique de 1000 pages et 4 kilos, celui qui se veut incarner la modernité et le renouveau au parti des Républicains, a assommé la concurrence. La question est de savoir si, par la même occasion, il n’aurait pas tendance à assommer un peu aussi les Français. Des Français qu’il affirme dans rire avoir « tous rencontré ». Dois-je en déduire que je ne fais pas partie de la communauté nationale ?

Le bel âge

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». C’est par cette phrase que Paul Nizan débute son roman, « Aden, Arabie », s’inscrivant en faux contre une idée reçue qui veut que la jeunesse soit une période bénie des dieux. Ce mythe est symbolisé dans l’imaginaire collectif au travers de représentations de tous ordres, comme cette chanson populaire de 1935, interprétée par Berthe Sylva : « on n’a pas tous les jours vingt ans ». À cette époque, on est majeur (et parfois vacciné) à 21 ans seulement.