Vade retro satanas

Sors de ce corps, Ludovine de la Rochère ! Apparemment, le pape François a été envoûté par les tenants de la manif pour tous, dont on se croyait complètement débarrassés depuis l’adoption définitive de la loi sur le mariage homosexuel, une disposition que même les tenants de la droite la plus décomplexée semblent avoir décidé de ne pas abroger en cas de retour au pouvoir. Mais le diable se niche dans les détails et il lui arrive de s’habiller en soutane blanche. Le pape François en personne en est la vivante illustration.

Démocratie directe

Le peuple colombien et le peuple hongrois étaient appelés aux urnes ce dimanche pour une consultation sur d’importantes décisions d’orientation du pays. Pour les Colombiens, il s’agissait d’entériner l’accord de paix signé après d’interminables négociations entre le gouvernement et les FARC, mettant fin à une guérilla de plus de 50 ans, tandis que les Hongrois étaient invités à rejeter la décision de l’Union européenne d’accueillir un quota d’un millier de réfugiés en provenance des zones de guerre du Moyen-Orient. Dans les deux cas, il s’agissait de conforter la position officielle des autorités au pouvoir.

Un air de famille

Combien de fois me suis-je entendu dire par de parfaits inconnus, vous êtes la sœur de… quand ce n’était pas carrément une confusion de personne, excusez-moi je vous ai pris pour… au-delà de ce caractère physique évident, je suis toujours étonnée de retrouver chez l’une ou l’autre de mes sœurs, le même geste pour écrire, pour manger son toast le matin, pour se pincer le nez… mais aussi des traits de caractère psychologique dont j’essaie de corriger ceux qui me déplaisent et que je suis bien obligée de reconnaître en moi, face à tous ces miroirs.

Présomption

Malgré les très nombreuses casseroles qu’il traîne, dont une bonne partie est remontée à la surface cette semaine, Sarkozy est présumé innocent, c’est entendu. Du moins sur le plan judiciaire. Parce que les sondages d’opinion montrent que sa cote de popularité, et par voie de conséquence, ses chances d’être à nouveau candidat à l’élection présidentielle se sont considérablement érodées. Notez bien que je suis le dernier à m’en plaindre. De là à décerner un brevet d’honnêteté à Jean-François Copé, comme il se l’attribue lui-même, il y a un pas que je me refuse à franchir.