Quoi de neuf sur Robert ?

Robert qui ? Robert Zimmermann, bien sûr, alias Bob Dylan. Voilà maintenant plus d’une semaine que l’académie suédoise lui a décerné le prix Nobel de littérature et l’on ne sait toujours pas si le chanteur viendra recevoir sa récompense le 10 décembre à l’Académie royale de Stockholm. C’est à peine si l’on sait qu’il est informé de cette distinction, à laquelle il n’a pas réagi officiellement ni officieusement. C’est silence radio sur toutes les fréquences, malgré les tentatives répétées des Nobel de prise de contact. Au point que son mutisme finit par être interprété comme une marque d’arrogance.

Jules, reviens-nous !

Il y a quatre ans déjà, dans un billet, je t’avais appelé au secours pour nous aider à sauver le principe de laïcité. Aujourd’hui, on a encore besoin d’aide pour sauver ce qu’elle est devenue. La loi de 1905 a été subvertie, elle qui instituait la séparation de l’église et de l’État et que François Hollande avait promis de faire appliquer partout. Rien n’a changé par exemple dans la participation de l’état de plus de 8 milliards dans le fonctionnement des établissements privés, et ce n’est pas près de le faire…

Ras le képi

Coluche le disait déjà. La police, elle fait ce qu’elle peut. Parce que, si elle faisait ce qu’elle voudrait, elle ne ferait rien. Voilà déjà longtemps que les policiers, gendarmes et militaires sont sollicités pour effectuer des tâches de plus en plus nombreuses afin de tenter d’assurer la sécurité dans un contexte d’attentats, de terrorisme et d’augmentation de la délinquance. Le plan Vigipirate n’est jamais redescendu en dessous du niveau rouge depuis bien des années et il est souvent passé au cramoisi. Le quota d’heures supplémentaires a explosé au point qu’il est patent qu’elles ne seront jamais payées intégralement et la charge de travail est constamment au-dessus du seuil d’alerte.

C’est assez, une fois

Merci, merci, deux fois merci à nos cousins wallons dont le parlement, dernier petit village irréductible contre la mondialisation galopante qui a gagné l’Europe ces dernières années, fait obstacle au traité transatlantique de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, connu sous le nom de CETA, un acronyme anglais que nous reprochent nos autres cousins, québécois cette fois, qui préfèrent l’appeler AECG en bon français technocratique. De quelque manière qu’on le nomme, le futur traité qui doit être signé le 27 octobre signifie clairement une libéralisation accrue dans presque tous les domaines et des risques de mainmise supplémentaire des multinationales sur nos économies.