La bataille de Stalingrad

À peine les derniers candidats au passage vers l’Angleterre évacués de la jungle de Calais, les caméras se sont tournées vers Paris et le quartier de Stalingrad qui focalise le plus grand nombre de ces réfugiés qui survivent tant bien que mal en attendant une solution d’hébergement pérenne. La situation n’est pas nouvelle, mais elle empire de jour en jour, en partie parce que certains exclus de Calais sont venus grossir les rangs de ces malheureux sans-abri, mais aussi parce que les nouveaux arrivants qui rentrent en France par Vintimille prennent généralement la capitale comme objectif en attendant de trouver une destination définitive.

Broyé par le système

C’est habituellement une simple formule destinée à imager une situation où l’individu est désarmé devant la toute-puissance d’un état. Cette métaphore s’est malheureusement réalisée dans toute son horreur au Maroc quand un marchand de poisson ambulant a été happé par la benne à ordures en train de compacter le produit de sa pêche. Le poissonnier avait voulu récupérer sa marchandise promise à la destruction, car il s’agissait d’espadon dont la pêche est interdite, quand la benne s’est déclenchée dans des circonstances encore floues. Des manifestations de protestation se sont déclenchées dès la parution sur Internet de la vidéo montrant cette scène épouvantable.

De la république et de la démocratie.

Déjà, quand le parti de Nicolas Sarkozy a pris pour nom « les Républicains », je me suis demandé si cela signifiait qu’il était exclu que tous les autres partis politiques français se réclament des principes de la république.

La bataille aux États-Unis entre le parti républicain et le parti démocrate est venue renforcer mon besoin de réfléchir à ces deux concepts qui apparemment pourraient s’opposer !

Bolloré les a tuer

Les journalistes de la rédaction d’ITélé, filiale de Canal plus qui appartient au groupe Vivendi dirigé par Vincent Bolloré, ont reconduit leur grève jusqu’à lundi prochain et rien ne semble indiquer une reprise possible de leur activité, tant la direction les traite par le mépris, refusant d’engager la moindre discussion sans même parler de négociation sur les raisons de leur colère. C’est d’ailleurs ce mode de management brutal qui est une des motivations de ce mouvement de protestation, peu fréquent dans la profession. L’élément déclencheur a été l’arrivée sur la chaîne d’information continue de Jean-Marc Morandini.