Le magicien des mots

Humoriste sans devancier et sans successeur, parce que unique dans sa forme d’humour, maître du comique de l’absurde, l’alchimiste du verbe, le jongleur de mots, le spécialiste du jeu des sens des mots… vous l’avez deviné rendez-vous avec Raymond Devos.

Bouts de chandelles

Qu’on se le dise. Si l’été est chaud, voire brûlant, hiver être froid et homme blanc devra faire ses stocks de bois pour ne pas geler sur place, faute de carburant pour faire tourner l’économie. C’est le grand Sachem Macron qui nous l’a promis, il va falloir faire des sacrifices pour faire face aux pénuries de toutes natures qui nous attendent. Selon lui, la guerre en Ukraine n’est pas près de s’arrêter, et si l’on compte sur lui pour persuader Poutine de négocier, on ne peut qu’être d’accord avec lui sur ce point. Le président a donc annoncé qu’il allait falloir s’organiser pour consommer moins et consommer mieux.

La faute impardonnable de la rafle du vélodrome d’hiver

C’est pendant ce week-end que nous commémorerons le 80e anniversaire de cet évènement dont nous ne gardons presque aucune trace d’époque. Ces deux jours des 16 et 17 juillet 1942 où l’état français a commis l’irréparable en arrêtant 13 000 juifs, dont plus de 4 000 enfants, à la demande de l’occupant nazi, certes, mais en utilisant ses propres forces de police, avec un zèle coupable. Il a fallu attendre 1995 et un discours de Jacques Chirac, alors président de la République, pour que la France reconnaisse sa responsabilité totale dans cet épisode, qui symbolise la politique de collaboration prônée par le maréchal Pétain.

Fête nationale

« Le jour du Quatorze Juillet, je reste dans mon lit douillet ». À l’instar de l’oncle Georges, je n’ai jamais été un adepte des défilés militaires, et je ne vois pas de raison particulière pour déroger à ma propre règle cette année. Si l’étalage de notre supposée force armée était de nature à impressionner nos ennemis potentiels, je crois que ça se saurait, depuis le temps que nos troupes défilent sur les Champs Élysées. Je n’ai pas remarqué que la Fédération de Russie dirigée par le sympathique camarade Poutine ait marqué la moindre hésitation avant d’attaquer l’Ukraine, du fait des représailles possibles.