RCC contre PDV à PSA ?

Vous n’avez rien compris ? C’est normal, c’est fait pour. Je traduis. Le groupe PSA, comprenez Peugeot Société Anonyme, voudrait se délester d’un certain nombre de collaborateurs, sans que ça lui coûte une fortune, afin de rémunérer encore plus grassement ses actionnaires et accessoirement ses dirigeants. Non que l’entreprise se porte mal, bien au contraire. En 2016, PSA a vendu 3 millions et des poussières de véhicules dans le monde, record absolu de la marque et l’année 2017 sera également excellente. Dans la même période, le chiffre d’affaires diminuait légèrement, mais le profit doublait presque en s’élevant à 1 730 milliards d’Euros.

Courage, fuitons !

On se demande souvent comment le Canard enchaîné est aussi bien informé. Comme il est d’usage, le journal satirique protège jalousement ses sources, afin de ne pas tuer la poule aux œufs d’or. Dans la dernière publication qui concerne les projets gouvernementaux pour organiser la chasse aux chômeurs il n’est pas nécessaire de mener une enquête approfondie. Les informations publiées par le Canard sont de première main, puisqu’il s’agit d’une note confidentielle du directeur de cabinet de la ministre du Travail. La question est de savoir si cette fuite est volontaire, et la réponse est évidemment affirmative.

L’art du titre

Cela aurait pu s’appeler : satisfait ou remboursé. Ce serait alors un titre dit « incitatif », un de ceux qui sont supposés piquer la curiosité du lecteur et l’amener à poursuivre et à prendre connaissance du sujet proprement dit. Le risque est évidemment que celui-ci passe à autre chose et passe donc à côté de l’information. L’autre méthode consiste à tenter de résumer toute l’histoire dans un titre explicatif. Mais un bon titre doit faire appel aux deux procédés, pour tenter de capter l’œil et l’attention et les conserver le plus longtemps possible.

Tourisme

Je l’admets, mes connaissances géographiques et politiques sur les pays d’Amérique centrale sont assez limitées. Aussi, quand j’ai appris que le Guatemala avait décidé de reconnaitre officiellement Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël et d’y transférer son ambassade, je me suis empressé d’aller à la pêche aux informations qui expliqueraient cette décision. Le président guatémaltèque, Jimmy Morales, a indiqué que son pays avait d’excellentes relations avec l’État d’Israël depuis sa création, mais je pense qu’il en a surtout, et de très étroites, avec les États-Unis, qui ont été les premiers et jusqu’alors les seuls, à prendre cette décision polémique et unilatérale qui ferme la porte à une solution négociée.