Le déserteur
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 2 janvier 2018 10:28
- Écrit par Claude Séné
Monsieur le Président, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps. Je viens de recevoir vos vœux pour 2018, et une phrase a particulièrement retenu mon attention. Vous nous proposez de nous demander chaque matin ce que nous pouvons faire pour notre pays. Je vous promets d’y réfléchir. J’imagine qu’en ce qui vous concerne, vous vous faites un devoir d’en faire de même. Je vous en supplie, n’en faites rien. La situation n’est déjà pas trop brillante comme ça et je crains que votre imagination débordante nous entraîne dans de nouveaux désastres.
Comme un lundi
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 1 janvier 2018 10:11
- Écrit par Claude Séné
C’est la réponse traditionnelle à la question classique qui consiste à s’enquérir de la santé de son interlocuteur, au début d’une nouvelle semaine de travail. Sauf que, en l’occurrence, c’est un lundi qui ressemble bigrement à un dimanche, qui ressemblait lui-même furieusement à un samedi. Comment voulez-vous vous y retrouver quand les grandes surfaces ouvrent le dimanche et bientôt aussi, j’imagine, les jours fériés ? Ah ! si ! il y a une chose qui ne bouge pas : « le lundi au soleil, c’est une chose qu’on aura jamais ».
Connaissez-vous le bonheur ?
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 31 décembre 2017 10:46
- Écrit par L'invitée du dimanche
Avez-vous rencontré cette sensation de satisfaction, de plénitude, de sérénité, d’équilibre corps esprit ? Pour Spinoza, il réside dans l’expression du désir de l’homme qui induit de la joie, pourvu qu’il soit libre et autonome.
L’idée du bonheur est vitale, « tous les hommes veulent être heureux, même ceux qui vont se pendre » écrit Pascal.
Ces petits riens
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 30 décembre 2017 11:02
- Écrit par Claude Séné
« Mieux vaut ne penser à rien que ne pas penser du tout » chantait Gainsbourg. On peut se demander à quoi pensait le gouvernement quand il a décidé d’autoriser l’expérimentation de la publicité éphémère sur les trottoirs, et à qui il a voulu faire plaisir. Pas aux municipalités des villes concernées en tous cas. Dans le vieux monde, ce sont les intéressés qui sollicitaient, souvent en vain, l’octroi de faveurs au gré de leurs intérêts. Fi et foin de tout cela ! grâce à Emmanuel Macron, dans le monde nouveau, l’état précède vos désirs.