Jetons de présence
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 23 mars 2019 10:18
- Écrit par Claude Séné
Après le Sénat hier, arrêtons-nous un instant sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Beaucoup d’internautes ont réagi à l’annonce des résultats du vote sur la loi « Pacte », qui prévoit notamment la vente des « bijoux de famille » en concédant pour 70 ans la gestion des Aéroports de Paris, de la Française des jeux et d’Engie à des groupes privés. En effet, il a suffi de 27 députés sur les 577 que compte l’Assemblée pour adopter le texte de la loi, alors que 15 députés seulement avaient voté contre.
Un pas des sénateurs
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 22 mars 2019 11:03
- Écrit par Claude Séné
Si l’on m’avait dit il y a quelques années que je défendrais l’existence même du Sénat, je n’y aurais pas cru. Si l’on considère le mode de désignation des membres de cette institution, il parait tout sauf démocratique, à présent que nous sommes habitués au suffrage universel. Ce sont les « grands électeurs » qui votent pour des listes présentées par les partis. Les candidats sont alors choisis, soit à la proportionnelle, soit au scrutin majoritaire à deux tours, selon l’importance du département.
On achève bien les chevaux
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 21 mars 2019 10:22
- Écrit par Claude Séné
Plus je connais Brigitte Bardot, plus j’apprécie les animaux. Après cinq condamnations pour incitation à la haine raciale, l’ancienne actrice remet ça avec une lettre ouverte au préfet de la Réunion, où, sous couleur de défendre la cause animale, elle s’en prend violemment aux autochtones, qu’elle traite de « population dégénérée » qui aurait gardé « ses gênes de sauvages » et perpétuerait « des traditions barbares ». Il se confirme d’année en année que l’animal n’est pour elle que le prétexte à déverser sa haine de l’étranger qui ne serait pas de la bonne religion ou de la bonne couleur de peau.
Ça passe ou ça casse
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 20 mars 2019 10:43
- Écrit par Claude Séné
Le pouvoir en place a misé sur un essoufflement du mouvement de contestation des gilets jaunes pratiquement depuis son origine. Il a joué le pourrissement en escomptant que les protestataires se lasseraient de subir le froid sur les ronds-points et les lacrymos dans les rues. Il ne s’attendait évidemment pas à subir des manifs à répétition aussi longtemps, et surtout pas que les revendications rencontreraient un accueil aussi favorable de l’opinion publique. Pendant ces longues semaines, le président et le gouvernement ont attendu un recul de l’ampleur des rassemblements et du soutien des Français. En vain.