Viva Laldjérie !

C’était le titre d’un film de 2004, superbe fresque dans laquelle les femmes tenaient le rôle principal, ainsi que le pays lui-même. L’Algérie est aujourd’hui descendue dans la rue, donnant la leçon à l’ancien colonisateur français, par son calme, sa détermination et l’absence de débordements, qui contrastent avec les incidents qui émaillent chaque manifestation de gilets jaunes. C’est une marée humaine qui apparait sur les images rendant compte de ce mouvement de protestation contre la nouvelle candidature à sa propre succession du président Bouteflika.

Besoin d’aires…

Non il n’y a pas d’erreur d’orthographe, je veux parler des aires d’accueil pour les gens du voyage, qui sont une partie de ces populations marginales qui m’intéressaient dans mon dernier billet.

Ils sont entre 400 et 500 000 personnes, d’origines diverses, manouches, gitans, Tziganes, Yéniches, possédant très majoritairement la nationalité française, 1/3 sédentaires, 1/3 semi sédentaires et 1/3 vraiment nomades. La loi Besson, en 2000, donne obligation aux communes de plus de 5000 habitants d’installer une aire d’accueil avec eau, électricité et sanitaires, il en faudrait 41 500, à peine 52 % ont été réalisées…

Les malheurs de Sophie

Petite devinette. Quel est le point commun entre le président de la République française et la comtesse de Ségur, née Rostopchine, dont les récits, du général Dourakine à l’Auberge de l’ange gardien, ont enchanté l’enfance de nombreux lecteurs, dont je suis. Je vous accorde par avance que le lien n’est pas forcément d’une évidence aveuglante. Le titre devrait portant vous mettre sur la voie. Quand Sophie Rostopchine s’inspire de son histoire pour nous narrer les aventures des « petites filles modèles » dans la fameuse bibliothèque rose, le futur président a fait des études de philosophie.

Dieu soit loué !

Vous avez remarqué que s’il est possible de le louer, il n’est pas prévu d’acheter ou de vendre cette entité qui nous aurait créés à son image. Bien que résolument athée, je me suis pris à vouloir croire aux miracles en entendant le verdict dans le procès du cardinal Barbarin, condamné à 6 mois de prison pour ne pas avoir dénoncé les agissements du père Preynat, dont il a reconnu avoir eu connaissance. Bien sûr, il bénéficiera du sursis, et il fera appel, mais cette décision fera date.