On achève bien les chevaux

Plus je connais Brigitte Bardot, plus j’apprécie les animaux. Après cinq condamnations pour incitation à la haine raciale, l’ancienne actrice remet ça avec une lettre ouverte au préfet de la Réunion, où, sous couleur de défendre la cause animale, elle s’en prend violemment aux autochtones, qu’elle traite de « population dégénérée » qui aurait gardé « ses gênes de sauvages » et perpétuerait « des traditions barbares ». Il se confirme d’année en année que l’animal n’est pour elle que le prétexte à déverser sa haine de l’étranger qui ne serait pas de la bonne religion ou de la bonne couleur de peau.

Les éleveurs tentent d’améliorer les espèces en effectuant des croisements. Visiblement, le croisement entre un cheval et une ânesse dont est issu le bardot est loin d’être une réussite. Après avoir été une actrice médiocre, dont le « jouer faux » n’avait d’égal que celui de Jean-Pierre Léaud à ses débuts, elle n’a dû qu’à son physique, en accord avec les canons de l’époque, aujourd’hui démodés, de faire carrière dans l’industrie cinématographique. Tant qu’elle se contentait d’apitoyer Margot sur le triste sort des bébés phoques chassés sur la banquise pour leur peau, elle a eu les faveurs du public. Le problème, c’est qu’en vieillissant, elle est devenue de plus en plus mauvaise en épousant ouvertement les thèses du Front national.

On a tous connu un vieux chien qui a de plus en plus de mal à se déplacer, qui finit par sentir mauvais parce qu’il n’a plus le contrôle de ses sphincters et dont la fin de vie est un véritable calvaire. Le meilleur et le dernier service à lui rendre, c’est de le conduire chez le vétérinaire afin d’abréger ses souffrances. Il y a aussi un autre cas de figure qui peut conduire à la nécessité d’euthanasier un animal, c’est lorsqu’il devient dangereux et qu’il risque de blesser gravement ou même de tuer quelqu’un. Le racisme ordinaire peut hélas ! ouvrir la voie à des comportements aussi fous que la tuerie de masse perpétrée en Nouvelle-Zélande contre les fidèles d’une mosquée. Nous ne sommes pas, fort heureusement, réduits à utiliser des procédés authentiquement barbares, la peine de mort ayant été abolie en France et dans la plupart des pays civilisés. Nous ne proposerons donc pas de « piquer » les auteurs d’insultes racistes tels que Brigitte Bardot, mais cela ne doit pas empêcher leur mise hors d’état de nuire. À commencer par mettre en œuvre la maxime qui veut que celui qui a vécu par l’épée meure par l’épée, en dénonçant ces positions inadmissibles, ou pire, en faisant retomber dans un désert médiatique cette ancienne gloire qui n’aurait jamais dû en sortir.

Commentaires  

#1 jacotte86 21-03-2019 10:52
pas la peine non pas la peine de parler de celui là qui pue la haine ...dit la chanson
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