La fée électricité

L’origine de cette expression se perd dans la nuit des temps. Elle a été employée par l’écrivain Paul Morand à propos de l’exposition universelle de Paris en 1900 avant de désigner un tableau monumental de Raoul Dufy. Si nous pouvons constater à chaque panne ou coupure d’électricité à quel point nous sommes devenus dépendants de cette forme d’énergie, démontrant ainsi par l’absurde le caractère féérique et presque magique de cette source que nous utilisons sans y penser, son caractère précieux nous est désormais rappelé par les augmentations de tarif des dernières années. Le prix va encore augmenter au 1er février prochain dans la limite de 10 %, par le rétablissement d’une partie des taxes perçues par l’état.

Pas cher payé

Pour vivre heureux, vivons cachés. Les déclarations qualifiées de « maladroites » par le président Macron de sa ministre de la jeunesse, des sports et des Jeux olympiques, nouvellement chargée de la lourde tâche de gérer l’éducation nationale à ses moments perdus, ont eu pour effet collatéral d’attirer l’attention sur la personne d’Amélie Oudéa-Castéra. Et l’on est allé de surprises en surprises. D’abord sur ses manières d’instrumentaliser l’institution scolaire. Autrefois en faisant pression pour faire sauter une classe de maternelle à l’aîné de ses enfants, puis récemment pour lui permettre d’être admis dans une classe prestigieuse de « prépa ».

Passé antérieur

Pour mémoire, la loi Debré de 1959 établit un rapport entre l’État et les établissements privés, ceux-ci bénéficieront d’une subvention publique s’ils acceptent un contrat appliquant les mêmes programmes, les enseignants seront rémunérés par l’État.

Cette loi ranime la guerre public-privé. 1963, petite commune de Loire-Atlantique de 800 habitants, deux écoles, une privée catholique, de 4 classes, et une publique de trois classes. (Mêmes rapports en 2024)

Paysans, ça craque !

Le président Emmanuel Macron n’avait pas vu venir le mouvement des gilets jaunes en 2018. Quand il a voulu faire cesser la crise ouverte par l’occupation des ronds-points et les manifestations hebdomadaires, il s’est retrouvé dans la situation de celui qui voudrait remettre le dentifrice dans le tube après l’avoir laissé se vider progressivement, une mission impossible, donc. Je ne sais pas s’il a juré ce jour-là qu’on ne l’y reprendrait plus, mais je me suis laissé dire qu’il suivait attentivement l’évolution de la situation des agriculteurs, de plus en plus préoccupés par la baisse de leurs revenus.