Luttes des classes

Renaud, du temps où il était chanteur, disait qu’il était une « bande de jeunes à lui tout seul ». Moi j’ai découvert récemment que j’étais une classe moyenne, puisque mon revenu se situe exactement à la hauteur qui partage en deux parties égales la population française, ce que l’on appelle statistiquement le revenu médian, 50 % sont en dessous, et 50 % au-dessus. Certains sont même très au-dessus, mais ce n’est pas mon propos aujourd’hui. Ce qui me frappe c’est que le gouvernement tout neuf semble poursuivre l’antienne du précédent et s’apitoyer sur le sort des classes moyennes, plus que sur celui des pauvres.

N’oublions pas Tchernobyl

L’Ukraine, en tête de l’actualité, s’est rendue déjà tristement célèbre le 27 avril 1986, quand le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé !

Au cours d’un exercice de sécurité, s’est produit une augmentation « incontrôlée » de la puissance de l’unité quatre, plus de 100 fois sa puissance normale, provoquant la fusion du cœur du réacteur et son explosion.

Le travail c’est la santé

Dans le gouvernement de VRP multicartes concocté par Emmanuel Macron, ces deux ministères sont visiblement considérés comme subalternes, chacun semblant ménager beaucoup de temps libre aux yeux du chef de l’état qui en a confié les clés à celle qui a failli être Première ministre à la place d’Élisabeth Borne avant d’être écartée pour ses positions réactionnaires vis-à-vis du mariage pour tous et l’IVG. Elle devra faire avancer un projet de loi sur la fin de vie, toujours repoussé aux calendes, traiter la question de l’aide médicale d’état qui est dans le collimateur de ses amis de droite, porter le projet de constitutionnaliser le droit à l’avortement, restaurer la confiance en l’hôpital public sinistré et remettre sur pied le système de santé gravement mis à mal.

Impensable

Ce qui se produit en ce moment à la Cour internationale de Justice de La Haye, relève pour l’État d’Israël de l’impensable. Son gouvernement doit répondre devant cette émanation de l’ONU de l’accusation de génocide portée contre lui par l’Afrique du Sud à cause de ses « opérations spéciales » visant les populations civiles dans la bande de Gaza en représailles de l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier. En dehors des argumentations précises sur les faits, c’est le principe même de cette plainte qui est contesté, comme si, depuis l’horreur absolue qu’a représentée la Shoah et l’extermination des juifs par le pouvoir nazi, le peuple juif dans son ensemble et les dirigeants qui le conduisent, ne pouvaient être que d’éternelles victimes, à raison même de leur religion et leur appartenance à un état religieux, qui se définit comme tel.