Jeu, set et match

Comme l’ont remarqué la plupart des observateurs, l’issue de la finale de coupe Davis qui oppose officiellement les équipes françaises et suisses ne fait aucun doute : ce sont des résidents suisses qui l’emporteront. À croire qu’il y a quelque chose dans le climat helvétique qui s’impose à nos joueurs actuels et passés, qui ont tous choisi leur villégiature dans un des vingt-six cantons de nos voisins.

Le chevalier à la Triste Figure

Il s’est transformé en homme de l’année aux yeux des Français, du moins si l’on en croit les médias. Jusqu’aux Inrockuptibles qui ont titré sur la « Juppé mania » en lui consacrant l’essentiel d’un de leurs numéros, cependant que la presse lui déroule le tapis rouge depuis qu’il caracole en tête des sondages d’opinion. Une popularité dont lui-même doit s’étonner tout en s’en réjouissant, tant il revient de loin en termes d’image.

Recrutons bourreaux

À la sortie de mon village, dans la petite zone artisanale, une banderole barre la façade d’une entreprise pour annoncer qu’ils recherchent en permanence des fraiseurs. Alors que le chômage atteint des records jusqu’ici inégalés, il y a des spécialités toujours appréciées et qui ne connaissent pas de marasme. Je n’aurais jamais pensé que ce serait le cas pour une profession qui ne me semblait pas de nature à susciter des vocations : celle de bourreau, ou d’exécuteur des basses œuvres.

L’énergie du désespoir

Les condamnations du massacre qui a fait cinq morts dans la synagogue de Jérusalem ont été unanimes, et à juste titre. Il serait toutefois erroné de considérer ce geste comme un acte de terrorisme aveugle, à la manière d’un attentat tel qu’il peut s’en produire dans divers pays et tel qu’il est utilisé par les organisations qui défendent la violence comme moyen d’action politique.