L’homme qui a niqué Fillon

Et qui s’en vante. Ce terme élégant sort de la bouche de Robert Bourgi, l’avocat à la réputation douteuse proche de l’UMP puis des Républicains. Après avoir tenté en vain de réconcilier Nicolas Sarkozy et François Fillon, il prétend avoir tendu un piège à ce dernier en lui offrant de coûteux costumes sur mesure et en gardant la trace de son paiement pour le compromettre auprès d’un journaliste du JDD. À l’en croire, c’est cet épisode qui a provoqué la chute du candidat dans l’opinion publique et son échec aux présidentielles.

Le ministre et la call-girl

Un jeune futur ministre allait se désaltérant dans le courant d’une onde pure. Il exerçait les fonctions de chargé de mission sur les questions juridiques au sein de sa formation politique, l’UMP. Il fit la connaissance d’une louve, ancienne call-girl, qui s’estimait lésée par une décision de justice dans une sombre affaire qui l’opposait à son compagnon, et pour laquelle elle avait écopé d’une peine avec sursis et 15 000 euros de dommages et intérêts. Pour quelque obscure raison, elle était persuadée que la demande de révision de son procès serait accélérée si elle obtenait le soutien du parti au pouvoir.

« J’aime lire »

C’était le titre ambitieux d’un manuel d’apprentissage de la lecture des années 70, qui voulait peut-être faire oublier que lire est une activité (presque aussi vieille que l’humanité) qui, pour être maîtrisée, mobilise beaucoup de compétences et de capacités dont la logique, la mémoire, l’analyse des données, la capacité de synthèse, l’appropriation d’un code, et la recherche de sens… lire, c’est s’approprier les mots, élucider leur fonctionnement, leurs propriétés, se laisser porter par eux.

Le monde est fou, fou, fou

Il aura suffi d’une promotion sur une célèbre marque de pâte à tartiner dont je tairai le nom pour ne pas faire de publicité au Nutella, pour que les consommateurs, appâtés par le distributeur Intermarché, se ruent sur les fameux pots au point d’en venir aux mains pour se disputer un produit emblématique de la malbouffe. Il faut dire que la réduction était impressionnante : 70 %, soit 1,41 euro le pot de 950 grammes, au lieu des presque 5 euros le kilo en temps normal.